Après la victoire assez facile du Paris Saint-Germain contre Toulouse (3-0), Walid Acherchour a exprimé son ras-le-bol face à l’attitude des clubs de Ligue 1 qui affrontent le PSG cette saison.
Avant son déplacement crucial à Munich en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a vécu un vendredi soir assez calme, en s’imposant face à Toulouse (3-0) au Parc des Princes. Mais c’est une récidive que déplore Walid Acherchour, agacé de voir le club de la capitale avoir la vie un peu trop facile en championnat cette saison.
“Tout n’est pas à gâcher dans la performance de Toulouse, mais je pense quand même que nous sommes très gentils avec les clubs de Ligue 1 qui jouent au PSG”, a confié le consultant DAZN, notamment en réaction aux propos de ses confrères, comme Zoumana Camara, ou encore ceux de l’entraîneur du TFC, Carloz Martinez Novell.
Ce PSG n’est pas injouable
“J’en ai parlé avant le match, mon ‘battage médiatique’ était l’entraîneur, et évidemment dans ce match, ‘Papus’ a raison, il y a des moments où ils sont très proches du 1-1, » a développé Walid Acherchour. Mais quand on prend le contexte, ‘Papus’ a connu des équipes du PSG bien plus fortes que ce soir, où ils intervertissent Beraldo et Skriniar en seconde période, Joao Neves entre sur le côté droit, c’est une équipe qui joue au trot, et ça fait toujours 3-0 au final. Et là, j’ai l’impression que le coach nous dit que le PSG est injouable. J’ai du mal avec ce discours cette saison, de la part de nombreux clubs de Ligue 1 qui arrivent, alors qu’il y a une rotation avant un match très important contre le Bayern, qui prend 3-0 et qui ont le sentiment qu’il fallait être parfait. »
Le consultant DAZN estime que le TFC avait les moyens de faire bien mieux, évoquant notamment l’énorme occasion de Shevy Babicka à 1-0, ou encore cette situation mal négociée par le duo Magri-Aboukhlal. Le PSG poursuit ainsi son parcours quasi impeccable en Ligue 1 (10 victoires, 2 nuls, 0 défaite), même s’il est peut-être plus viable qu’à un certain moment.
“À l’époque de Zlatan, il fallait faire le match parfait, sinon on en prenait cinq à la mi-temps ou cinq à la 60e minute, conclut Walid Acherchour. Là, ce soir, ce n’est pas ce que j’ai vu du PSG. »