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Sélection Ce jeudi 21 novembre, c’est la grand-messe annuelle du fameux « nouveau » petit ballon rouge sur les zincs. Depuis quelques années, les vignerons du Beaujolais ont retrouvé le goût du « bon » !
Dans les années 1990, le Beaujolais Nouveau représentait la moitié de la production viticole de la région. Pas étonnant que les Français en aient gardé un goût amer après l’avoir bu jusqu’à la lie ! Trente ans plus tard, et après la crise profonde que traverse le vignoble depuis vingt ans, le Beaujolais en général et le nouveau en particulier se réinventent. Avec une superficie de 12 000 hectares aujourd’hui, le Beaujolais a arraché plus de la moitié de ses vignes – elles étaient encore 23 000 au début des années 2000 – et un quart des vins sont présentés en « primeurs ». Ainsi, en 2023, 15,5 millions de bouteilles ont été commercialisées sous les appellations Beaujolais et Beaujolais Villages Nouveau, la totalité de la production annuelle, toutes AOC confondues, de cette région viticole étant d’environ 78 millions de bouteilles.
L’arrivée d’une nouvelle génération (enfants de vignerons, néo-vignerons) à la tête des domaines, soucieuse d’une viticulture plus propre et moins industrielle, inspirée du mouvement du vin naturel, a insufflé ces dernières années une dynamique qualitative qui irradie tout le vignoble. aujourd’hui. Un juste retour des choses en somme. Rappelons qu’un certain Marcel Lapierre, vigneron à Villié-Morgon, s’est mis à faire du vin sans sulfite…
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