Chris Mason
Rédacteur politique
C’est sans aucun doute un moment, après des mois de discussions très prolongées et publiques à ce sujet.
Ce débat très public a d’ailleurs irrité de hauts responsables occidentaux, qui ont estimé en privé que cela rendait leur prise de décision plus difficile, risquait de provoquer la Russie et donnait à Moscou le temps de se préparer.
Mais telle est la nature des démocraties occidentales libres : une presse vigoureuse, un débat public vigoureux.
Et, dans ce cas-ci, un leader en temps de guerre, le président Zelensky d’Ukraine, plaide très publiquement en faveur de l’aide dont il a besoin.
Lorsque je l’ai interviewé il y a quatre mois, en juillet, il réclamait exactement ce que nous voyons actuellement se produire.
C’était ensuite un sujet de discussion à la Maison Blanche en septembre lorsque le Premier ministre était là pour rencontrer le président Biden.
Le Royaume-Uni s’est longtemps considéré comme « tourné vers l’avenir », comme me l’a expliqué un haut responsable en défendant ce point auprès de ses alliés, dont certains craignaient une escalade du conflit.
Même si le gouvernement de Londres n’a pas confirmé que des missiles Storm Shadow ont été utilisés, de nombreux députés ont interprété la réponse du secrétaire à la Défense à une question à ce sujet comme un « oui » tacite, même si ce mot n’est jamais sorti de ses lèvres.
Certains ici s’inquiètent des implications de cette situation : la Russie pourrait-elle réagir par une cyberattaque ou en attaquant les câbles de communication sous-marins, par exemple ?
Mais nombreux sont ceux qui pensent qu’il s’agit d’un renforcement nécessaire, voire attendu, du soutien à un allié démocratique qui continue de faire face aux attaques de la Russie.
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