Le chef qui conduisait une Maserati a reçu des allocations de chômage alors qu’il travaillait

Le chef qui conduisait une Maserati a reçu des allocations de chômage alors qu’il travaillait
Le chef qui conduisait une Maserati a reçu des allocations de chômage alors qu’il travaillait

l’essentiel
Déjà condamné en 2022 pour détention non autorisée d’armes et d’une corne de rhinocéros, l’ancien cuisinier du restaurant Bibliotéca de Saint-Pierre-de-Trivisy dans le Tarn est revenu devant le tribunal judiciaire de Castres, pour avoir détourné 41 827 € d’allocations chômage entre 2019 et 2021. sa femme, également accusée, ils risquent une peine de prison avec sursis.

Deux ans après un premier passage, retour à la cour de Castres pour l’ancien chef cuisinier de la Bibliotéca, à Saint-Pierre-de-Trivisy. Mardi après-midi, il ne s’agissait pas d’armes, ni de corne de rhinocéros comme en 2022, mais de fraude pour avoir perçu des allocations chômage de janvier 2019 à mars 2021 alors qu’il travaillait. En revanche, la Maserati était toujours au cœur des débats. Et cette fois, il n’était pas seul aux commandes : l’Albigeois de 53 ans était accompagné de son épouse, 56 ans, ancienne gérante de l’établissement des Monts de Lacaune.

A lire aussi :
Tarn : une corne de rhinocéros, de l’argent et des armes découverts dans le coffre d’une Maserati

Comme deux ans auparavant, tout a commencé par une enquête préliminaire après l’étonnante découverte d’un huissier dans la voiture de sport tarnaise : 27 140 euros en espèces, une corne de rhinocéros et deux armes. Cette fois, c’est l’argent qui intéressera la justice après l’avoir condamné à 6 mois de prison, avec sursis sur les autres aspects du dossier. Entre 2018 et 2021, plutôt que de payer ses impôts comme tout le monde, l’homme a préféré retirer de l’argent du restaurant pour augmenter son pécule de trésorerie. Il rembourse encore aujourd’hui ses dettes envers l’État (4 000 € restants).

Ce n’est pas tout : alors qu’il préparait chaque jour des plats pour les clients de la Bibliotéca, le cuisinier au parcours professionnel exemplaire s’est déclaré au chômage à Travail pendant près de deux ans et demi. Cette recette, avec quelques faux clics comme ingrédients, lui a permis de récupérer 41 827 €. «Je reconnais que j’ai commis des erreurs», glisse-t-il au bar sans s’expliquer davantage. Autant de malversations alors que le restaurant a généré 278 502 € de chiffre d’affaires sous la direction du couple.

“J’accepte mes fautes, je continue à travailler pour payer ce que je dois”

« Nous savions que l’argent apparaissait quelque part. Pour nous, ce n’était pas une fraude, notre objectif n’était pas de cacher quelque chose», s’est-il défendu. De son côté, sa femme affirmait qu’elle ne savait rien des manigances de son mari. « Je l’ai découvert plus tard, pendant le confinement. Maintenant, nous faisons tout bien », ajoute-t-elle.

Le couple travaille désormais dans un hôtel-restaurant en Auvergne, lui en cuisine et elle en salle. Le procureur représenté par Freddy Marta a requis 6 mois de prison avec sursis pour lui et 2 mois de prison avec sursis pour elle. Le tribunal rendra sa décision le 17 décembre. Pour tenter de réduire la peine, l’avocat de la défense a souligné l’absence de preuves matérielles, notamment pour le volet blanchiment d’argent, autre chef d’accusation retenu contre le couple. Et le patron de terminer : “J’assume mes fautes, je continue à travailler pour payer ce que je dois.”

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV De fortes chutes de neige sont attendues dans les comtés de Carbon et Monroe, et de la pluie devrait frapper Philadelphie
NEXT Barcelone transpire suite au « revers » de la blessure de Lamine Yamal