Olivier Faure et Patrick Kanner, à Rennes, le 18 septembre 2022. (AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER)
Le PS dénonce le projet de loi de finances pour 2025 qui « s’attaque de plein fouet au budget des collectivités territoriales et réalise la plus grande saignée des services publics locaux », explique un communiqué.
Le PS dénonce
«l’effondrement des services publics»
proximité, après le
restrictions budgétaires demandées aux collectivités
en 2025 pour réduire le déficit public. Une centaine d’élus socialistes ont ainsi exprimé
leur « colère »,
avant le Congrès des Maires à Paris mercredi 20 novembre.
En présence du premier secrétaire du PS Olivier Faure, du chef des députés socialistes Boris Vallaud, du patron des sénateurs PS Patrick Kanner, et du premier vice-président adjoint de l’Association des maires de France André Laignel, l’élu Des responsables, arborant leurs foulards tricolores, se sont rassemblés derrière une banderole sur laquelle était écrit « Ecole, police, soignants, associations… Qu’est-ce qu’on supprime ?
Non à la destruction des services publics.»
Le PS dénonce le projet de loi de finances pour 2025 qui
“attaque frontalement
au budget des collectivités locales et fonctionne
le plus gros saignement
services publics locaux», a-t-il expliqué dans un communiqué.
« Une colère qui doit conduire le gouvernement à faire marche arrière »
Une contribution de
“cinq milliards d’euros”
est ainsi demandé aux collectivités de réduire le déficit public, mais les associations d’élus évaluent plutôt la facture à
11 000 milliards d’euros.
Mais le Sénat devrait se prononcer en faveur d’un
réduction de la contribution à deux milliards d’euros,
selon le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille (UDI). Pour Olivier Faure, ces restrictions budgétaires « vont rendre plus difficiles les conditions d’études de nos écoliers, ce sera la transition énergétique qui sera reportée, ce sera
tous ces grands défis auxquels les communautés sont confrontées aujourd’hui, et que nous ne relèverons pas »
manque de moyens. “C’est la raison pour laquelle s’exprime ici une colère qui doit conduire le gouvernement à reculer”, a-t-il ajouté.
Le Parti socialiste a lancé une campagne de mobilisation, notamment
une plateforme signée par 1 400 élus locaux,
une pétition ayant été recueillie à ce jour
plus de 10 000 signatures
et
actions de sensibilisation.