Samedi 16 novembre, deux bombes incendiaires ont été découvertes dans le jardin de la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Césarée, dans le nord d’Israël. Ni Netanyahu ni sa famille n’étaient présents à la résidence lors de l’attaque, et aucun dégât n’a été signalé.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré que cet incident franchissait « toutes les lignes rouges ».
« Il n’est pas possible que le Premier ministre israélien, qui est menacé par l’Iran et ses mandataires qui tentent de l’assassiner, soit soumis aux mêmes menaces depuis son pays », a-t-il souligné.
Le président israélien Isaac Herzog a condamné l’incident et annoncé l’ouverture d’une enquête.
En octobre, un drone du Hezbollah a attaqué la résidence de Netanyahu à Césarée. Les représentants du Premier ministre ont confirmé que ni Netanyahu ni son épouse n’étaient présents à la résidence au moment de la grève.
Conflit en cours au Moyen-Orient
Le 1er octobre, l’Iran a lancé une frappe massive de missiles sur Israël, tirant plus de 180 missiles balistiques. Téhéran a affirmé que l’attaque était des représailles à la mort des dirigeants du Hamas et du Hezbollah.
En réponse, le 26 octobre, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont mené des frappes aériennes ciblant plusieurs régions d’Iran.
Selon un porte-parole de Tsahal, les frappes ont touché 20 sites, dont des installations de production de missiles balistiques et des batteries de défense aérienne. Des dizaines d’avions militaires auraient été impliqués dans l’opération.