Depuis l’été, un couple belfortain de la rue de la 5e La division blindée est confrontée aux intrusions des renards. Toute une famille apparemment. Ils descendent de la forêt voisine de Miotte. « Rien ne les arrête », déplore Monique Nanino.
“Ils vont jusqu’à creuser sous la clôture”
« Nous avons essayé de renforcer la clôture, d’installer des systèmes qui déclenchent des flashs. Ils passent quand même. Ils vont jusqu’à creuser sous la clôture. Parfois, quand on rentre à la maison, on les voit dans la cour. Ils n’ont même pas peur de nous. Ils nous regardent. Parfois, ils sont à environ un mètre de nous. C’est infernal. »
Trois renards dans la cour
M.moi Nanino a eu la frayeur de sa vie, lundi 11 novembre vers 23 heures, avant de se coucher. «J’ai emmené Elioth, mon chihuahua mexicain, pour faire ses affaires», se souvient-elle, encore tremblante. « Il y avait trois renards dans la cour. Ils poussaient de drôles de petits cris. Je pensais qu’ils allaient m’attaquer. Mais Elioth est intervenu. Pour son plus grand malheur. » Le petit chien âgé de 2 ans et demi aboyait et grognait mais sans effrayer les renards. Bien au contraire.
“Je pensais qu’ils l’avaient tué”
L’un d’eux l’a saisi, l’a secoué comme un brin de paille avant de le lancer en l’air. «Je pensais qu’ils l’avaient tué», raconte La Belfortaine. «J’ai immédiatement emmené Elioth chez le vétérinaire de garde pour un traitement. Il l’a gardé et l’a placé en observation. » Mardi, Monique Nanino est allée chercher son chihuahua dont l’état de santé reste préoccupant. Sur les côtés, les morsures de renard sont encore visibles. « Elioth a une infection », explique sa maîtresse. « Il faudra peut-être opérer. Pour l’instant, j’ai des antibiotiques à lui donner. « . Le chihuahua est craintif depuis sa mésaventure. « Il tremble de partout lorsqu’un inconnu franchit le seuil de sa maison et ne se nourrit plus, pour le moment. »
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Alertes depuis l’été
Pour Monique Nanino, cet incident aurait pu être évité si tous les services contactés s’étaient attaqués à front au problème. « Ils m’ont tous dit qu’ils ne pouvaient rien faire », regrette-t-elle. « Ils m’ont tendu un piège mais visiblement, le 23 juillet, cela n’a servi à rien. Cette fois, j’ai rendez-vous avec le député Ian Boucard. J’espère qu’il pourra faire quelque chose. »
“Nous n’élèverons plus de volailles”
Il semblerait que les épingles soient attirées par le poulailler belfortaine. « Mardi soir, les renards ont récupéré mes trois dernières poules », souligne-t-elle. « Depuis juillet, ils les prennent un à un. Une trentaine de poules, coqs et canards. Tout s’est passé là-bas. Parfois, nous retrouvions leurs crottes ou leurs plumes dans notre jardin. Maintenant, nous comprenons. Nous n’élèverons plus de volailles. De cette façon, les renards iront ailleurs. »