les skippers reprennent leurs marques après trois jours de course, et certains souffrent

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Skipper Yoann Richomme (Paprec Arkea), at the start of the tenth edition of the Vendée Globe, November 10, 2024 off the coast of Les Sables-d’Olonne (Vendée). Loïc Venance / AFP

Partie dimanche 10 novembre des Sables-d’Olonne (Vendée), à ​​midi, la flotte de la dixième édition du Vendé Globe glisse actuellement dans l’Atlantique en direction de Madère, le long des côtes africaines. L’Ouest pour le premier et la côte portugaise pour le plus lent. Après plus de trois jours de course, les 40 concurrents – dont 6 femmes – et leurs monocoques de 18,28 m (Imoca) commencent à prendre le rythme et à vivre les aléas inhérents à ce tour du monde en solitaire, sans équipage. s’arrêter et sans assistance.

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Pour Yoann Richomme (Paprec-Arkéa), le moral est plutôt bon, même s’il qualifie la navigation de « hyperintense », lors de la séance du mercredi 13 novembre. Ayant pris les commandes de l’épreuve grâce à une option plus à l’ouest, dans la nuit de mardi à mercredi, le skipper de 41 ans qui dispute son premier Vendée Globe a avoué avoir « vraiment fouetté au passage du cap Finisterre », à la pointe de l’Espagne, pour compenser le « mauvais choix » de sa première nuit de course.

« J’espère ne pas avoir pris trop de risques avec le bateau» a-t-il poursuivi, alors que le vent ne faiblissait pas, toujours autour de 30 nœuds (entre 50 et 60 km/h). J’espère que ça va se calmer, j’essaie d’avoir un rythme un peu plus « Vendée Globe », un peu plus doux, mais ce n’est pas évident, le bateau accélère pas mal dans les vagues et finit par s’écraser. » Difficile, dans ces conditions, « manger, et encore moins dormir »souffle le nouveau leader, heureux d’être revenu à Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), animateur impressionnant de ce début d’événement. “ Mais nous n’allons pas le laisser partir ! », a prévenu Yoann Richomme.

Comme lui, Dalin fait figure de favori pour ce tour du monde en solitaire de 45 000 km. Lors de l’édition précédente, en 2020-2021, il avait franchi la ligne d’arrivée en tête avant d’être rétrogradé au 2e rang.e place derrière Yannick Bestaven (Master-CoQ), après l’octroi d’une compensation de temps à plusieurs navigateurs envoyés au secours de Kevin Escoffier après son naufrage au large du cap de Bonne-Espérance. Le skipper de Macif Santé Prévoyance a rapidement pris les commandes de la course.

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Record de la plus longue distance sur 24 heures en Imoca

Mercredi au classement de 15 heures, Dalin pointait en 2ème position à 12 milles du leader devant le redoutable Britannique Sam Goodchild (Vulnérable), à 22 milles, qui n’a quasiment plus quitté le trio de tête depuis le départ. Mais un quatuor composé de Nicolas Lunven (Holcim-PRB), Jérémie Beyou (Charal), Thomas Ruyant (Vulnérable) Thomas Ruyant victime d’un “ petit cours d’eau » qu’il dit pouvoir piloter à l’avant de son monocoque, et Louis Burton (Bureau de la Vallée), mène la chasse à une cinquantaine de milles

En prenant l’option la plus occidentale de la flotte pour négocier le cap Finisterre, Nicolas Lunven a établi le record des 24 heures en solitaire sur un Imoca avec 546,60 milles (1 012,30 km) parcourus. Nouveau venu sur le Vendée Globe mais coureur au large très expérimenté, il a ainsi amélioré la marque des 540 milles, précédemment établie sur la distance par Thomas Ruyant, en décembre 2023.

Au milieu et à l’arrière de la flotte, d’autres subissent les premiers déboires physiques, psychologiques ou matériels. Comme le chinois Jingkun Xu (Haïku de l’équipe Singchain), qui a été amputé du bras gauche sous le coude à la suite d’un accident avec des feux d’artifice alors qu’il était enfant, qui souffre d’une entorse à la cheville gauche mais serre les dents.

Aux prises avec un crochet de grand-voile récalcitrant (système permettant de hisser une voile à la position souhaitée), Maxime Sorel (V et B-Monbana-Mayenne) Il s’est également blessé à la cheville droite dans la nuit de lundi à mardi. Tôt le mercredi 13 novembre, il a annoncé qu’il se détournait vers Madère. Après avoir grimpé au mât dans une mer » lapidé » qui a laissé ses bras « paralysé » et ne l’a pas fait « pas réparé sa blessure », il compte se réfugier aux abords de l’île portugaise pour remonter plus sereinement le longeron et régler le problème.

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Tout à l’arrière de la flotte, les Hongrois Szabolcs “Szabi” Weöres (Nouvelle Europe) a suivi ses traces vers Madère pour monter également sur son mât dans l’espoir d’évaluer les avaries de sa grand-voile et d’une voile d’avant qui ont été fortement endommagées dans la nuit de mardi à mercredi.

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Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence) a pour sa part passé une nuit exaspérante de mardi à mercredi. Elle a perdu sa plus grande voile au large des côtes du Portugal après son déploiement sans avertissement. ” J’étais plutôt content de ma course, assez fier de mes manœuvres et de mes trajectoires, même si certaines étaient surtout guidées par la prudence. Sans cette voile, les prochains jours au portant dans le petit temps ne vont pas être très amusants. J’ai perdu beaucoup d’énergie mais la course est encore longue ! », a expliqué le navigateur lors de la séance du 12e de l’édition précédente.

Pour les jours à venir, Basile Rochut, consultant météo du Vendée Globe, prédit « une route assez droite, avec des conditions stables et peu de manœuvres à effectuer « . Le météorologue rapporte encore un « énorme évent » [manque de vent] autour de Madère et, pour les premiers, un possible ralentissement à partir du jeudi 14 novembre, avec des conditions faibles entre les Canaries et le Cap-Vert.

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Patricia Joly

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