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Illégal, à tel point que la dame a porté plainte mercredi 6 novembre et que les gendarmes sont intervenus immédiatement. Le maire, Jean-François Servant, qui a tenté de jouer le rôle de juge de paix dans cette affaire, s’estime aujourd’hui impuissant face à l’ampleur du conflit. « Je ne peux plus rien faire, il faudrait faire appel à un médiateur, mais aucun d’eux n’en veut. »
« S’il avait au moins attendu, cela aurait pu être résolu à l’amiable. »
L’élu confirme que Maurice Legendre est venu se plaindre à la mairie il y a une quinzaine de jours. Le premier magistrat est alors intervenu auprès de la voisine : « mais c’est une dame qui vit seule, alors je lui ai conseillé de se lancer dans une affaire, ce qu’elle a accepté. » Trop long semble-t-il pour le plaignant qui, équipé du matériel adéquat, s’est occupé immédiatement de la taille.
“Ça va provoquer des flammes”
La goutte d’eau qui fait déborder le vase dans ce conflit de quartier qui dure depuis plusieurs années selon les protagonistes, « mais si au moins il avait attendu, cela aurait pu se résoudre à l’amiable », estime le maire qui considère que ce type de litige est de plus en plus courant. dans des communes comme la sienne depuis le Covid.
“Aujourd’hui personne ne tolère rien, un voisin passe la tondeuse dimanche à 12h05 et la mairie est appelée pour intervenir”, constate-t-il, désolé que la police doive composer avec ce type de bisbilles.
Maurice Legendre sait qu’il aurait dû alerter son voisin par un canal plus officiel avant d’agir, “mais les lettres, ce n’est pas mon truc”, plaide-t-il, estimant malgré tout être dans son droit. « Une plantation doit être positionnée à deux mètres d’une clôture si l’arbre mesure plus de deux mètres. Mais voilà, ces arbustes endommagent ma clôture qui se trouve sur ma propriété. Cela fait plus de quatre ans que je lui demande d’intervenir. »
La voisine note, pour sa défense, qu’elle habite là depuis plus de six ans et que c’est sa voisine qui est venue construire sa maison au bout de son terrain, « au milieu de mes arbres même si ça ne veut pas dire respecter l’environnement du tout. plan qu’il avait soumis pour son permis de construire. » Une prise de liberté qui a été évoquée auprès des services compétents. Une contre-attaque qui « va provoquer des flammes », s’inquiète le maire, pas près de voir la paix retrouver ce quartier de Deviat.
(1) Maurice Legendre lui-même a appelé la Charente Libre pour rendre compte de ce conflit.