Goodchild a profité de son option pour rester du côté ibérique. « Je ne cherchais pas vraiment cette première place, confiait-il mardi. C’est une belle surprise. La route au large offrait moins de risques de collision (NDLR : du fait du trafic maritime) mais elle impliquait des vents forts sur une mer formée. J’ai opté pour un itinéraire plus direct, moins stressant pour le bateau. » L’homme dormait peu et manœuvrait beaucoup.
Moins de vent
Mardi à 19 heures, onze bateaux se trouvaient dans un rayon de 80 milles. Leur écart latéral est bien plus large (150 milles) et fera peut-être la différence aujourd’hui. D’autant que le vent va descendre à 7 nœuds entre les Canaries et Madère… Après le repositionnement de nombreux bateaux vers l’ouest, dont le résolu de Goodchild, ce sont Yannick Bestaven (« Maître Coq »), 7ème, et Boris Herrmann (« Malizia Seaexplorer), qui le suit comme son ombre (8e) qui se trouve le plus à l’Est.
Problèmes et blessures
A noter une succession de pépins. Des petits, comme un paquet d’algues collé à la quille de « Paprec-Arkéa », qui a obligé Yoann Richomme à se retourner pour se dégager, avant de remonter sur le podium. Le plus grave, une petite fuite à l’avant du « Vulnérable » de Thomas Ruyant, qui « pompe régulièrement » et le bouchera au plus vite, bricolant un safran pour Nicolas Lunven (« Holcim – PRB »)