C’est son premier film d’animation. Le réalisateur Michel Hazanavicius sort un nouveau long métrage «Le bien le plus précieux», en salles le 20 novembre. Adapté du récit de la Shoah de Jean-Claude Grumberg, il raconte l’histoire d’un couple de bûcherons et d’une rencontre. Celle d’un nourrisson jeté par ses parents alors qu’ils se dirigeaient vers les camps de la mort.
“En se déguisant en conte, en rien de rien, l’histoire touche à des choses sérieuses», explique le réalisateur, qui dessiné chacun des personnages. “Mais l’élégance est de parler aux enfants, de leur raconter ce qui s’est passé sans leur mentir ni les traumatiser.“
“Le conte élève une histoire et la rend intemporelle et universelle»
“Dans les histoires, les personnages n’ont pas de nom. Le conte élève une histoire et la rend intemporelle et universelle», précise Michel Hazanavicius. “En dépassant l’événement, il représente des archétypes humains. Il raconte aux spectateurs que chacun de nous porte en lui un génocide, une victime mais, et c’est la beauté de ce récit, aussi une personne juste et quelqu’un qui fait le bon choix lorsque le monde s’effondre. . Ce film est un élan de vie.“
« Le bien le plus précieux » est aussi le dernier rôle de Jean-Louis Trintignantnarrateur du film d’animation décédé il y a deux ans. “C’était évident pour moi. C’est sans doute la plus belle voix du cinéma français. dit Michel Hazanavicius. “Dans la pièce, quand on entend sa voix, il y a un fantôme qui entre dans la pièce. Cela fait écho au personnage du survivant qui devient lui aussi un fantôme après Auschwitz.“