Aucun député RN ou apparenté marseillais n’a participé hier aux deux principales commémorations en mémoire de l’Armistice de 1918 organisées hier à Marseille. A commencer par la cérémonie officielle organisée hier matin par le préfet de région, Christophe Mirmand, Porte d’Aix, où a été lu le message du ministre des Anciens Combattants, la flamme du Soldat inconnu a été rallumée et des récompenses ont été remises – dont deux Légions de « Honneur – aux soldats français engagés dans différentes opérations.
Le maire (DVG) Benoît Payan, les députés (LFI) Manuel Bompard et Sébastien Delogu, le député Laurent Lhardit et la sénatrice Marie-Arlette Carlotti (PS) étaient notamment présents. Dans l’après-midi, la Présidente (DVD) du Département Martine Vassal a rendu hommage au militaire et poète Théodore Laporte, mort pour la France et inhumé dans le carré militaire du cimetière Saint-Pierre. A ses côtés, des élus locaux comme le maire (EELV) du 4e-5e, Didier Jau et José Gonzalez, député (RN)… d’Allauch.
Informations obtenues, Olivier Fayssat, député (UDR, ciottiste), Gisèle Lelouis, députée (RN) et Monique Griseti (RN) ont préféré assister aux cérémonies organisées dans leurs circonscriptions respectives. Une manière, peut-être, de tenter de combler localement leurs déficits de réputation respectifs…
Une plateforme pour rappeler l’urgence d’ouvrir une « salle de shoot » en centre-ville
Les pétitions se succèdent mais, au cœur de Marseille, où la drogue se consomme sur les trottoirs et aux portes, rien ne change. Dans une nouvelle chronique publiée dans le journal Libérationassociations locales et élus déplorent »inertie politique et manque de volonté des pouvoirs publics“pour l’installation d’un centre de soins en addictions (HSA) et appel à”n’attends pluse ». La première adjointe (EELV) et chef de projet Michèle Rubirola indique que les travaux «continue au niveau local« .
Mais depuis près d’un an, et le veto soudain de l’Etat sur un emplacement boulevard de la Libération (4e), aucun nouvel emplacement n’a été identifié. La période d’expérimentation autorisée par le ministère de la Santé expire en décembre 2025.