Jean-Baptiste Marty / Crédit photo : Kenzo TRIBOUILLARD / AFP
07h00, le 11 novembre 2024modifié pour
07h03, 11 novembre 2024
A quatre jours du match France-Israël au Stade de France, la tension monte après les attentats antisémites d’Amsterdam. Pour garantir la sécurité, environ 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés. Un dispositif unique pour cette rencontre à laquelle participera le chef de l’Etat Emmanuel Macron.
Il s’agit d’un dispositif inédit pour garantir la sécurité de la rencontre France-Israël de jeudi prochain. Près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés. A l’intérieur du Stade de France, à l’extérieur et même dans les transports en commun, les 26 unités de CRS et de gendarmes mobiles seront partout lors du match entre la France et Israël. Objectif : assurer une sécurité maximale en contrôlant les spectateurs, pour lesquels une pièce d’identité sera exigée pour entrer dans le stade. Pour éviter tout incident, les drapeaux palestiniens seront interdits et les commerces à proximité devront fermer à partir de 15h30. Une sécurité sans précédent qui sera scrutée de près par Bruno Retailleau, qui pourrait se rendre au poste de contrôle du Stade de France pour suivre la situation en temps réel. . Emmanuel Macron sera également présent à ce nouveau dispositif.
20 000 billets vendus sur 80 000
Ce lundi, le ministre de l’Intérieur doit recevoir les derniers détails du dispositif, quasiment au même moment où les joueurs de l’équipe d’Israël arriveront en France. Protégés par RAID, les joueurs israéliens resteront dans le Val-d’Oise tout au long de leur séjour.
Plusieurs entraînements secrets sont notamment programmés sous forme de séances dans un gymnase ultra-sécurisé. Un dispositif de sécurité inédit jusqu’à jeudi pour ce match France-Israël qui pour l’instant n’attire pas les foules. Seuls 20 000 billets ont été vendus sur les 80 000 mis en vente.
