Par
Editorial Elbeuf
Publié le
11 novembre 2024 à 6h56
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Autour d’Elbeuf, l’Association des combattants, prisonniers de guerre et combattants d’Algérie, du Maroc et de Tunisie (ASPG-CATM), a encore 90 membres.
Mais même si la moyenne d’âge atteint 80 ans, elle peut se vanter de pouvoir compter sur un une jeunesse prête à reprendre le flambeau !
Porte-drapeau à 19 ans
For several months, Kilian Saint-Martin, a young resident of Saint-Pierre-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) from 19 ans rejoint la structure en tant que porte-drapeau.
C’est venu tout seul. Depuis le CE2, j’ai envie de servir mon pays. Et puis mon arrière-grand-père, malheureusement décédé l’année dernière à l’âge de 101 ans, était un ancien combattant et membre de l’association. Par mon implication, je reprends son flambeau et je suis fier de porter haut le drapeau de la France. J’aime discuter avec les aînés, les écouter raconter leurs histoires.
D’ailleurs, le jeune homme est destiné à une carrière « bleue »comme il le dit lui-même, puisqu’il prépare actuellement un Baccalauréat Professionnel Métiers de la Sécurité, dans un lycée de Rouen.
Des jeunes bienvenus parmi les anciens combattants
Ayant rejoint l’association en mars 2024, Kilian a déjà participé aux célébrations du 8 mai ainsi qu’au congrès départemental des anciens combattants le mois suivant. Pour la cérémonie du 11 novembre, c’est tout naturellement qu’il sera de nouveau sur le pont.
Ce qui est sûr, c’est que Christian Litique, 84 ans, ancien algérien et président de l’association Saint-Aubin, aimerait l’avoir partout et tout le temps : « Quand nous serons partis, nos associations seront dissoutes, donc c’est un grand espoir de l’avoir parmi nous », dit-il.
« D’autant qu’il s’est présenté à nous spontanément. Les jeunes sont tellement essentiels pour préserver le devoir de mémoire ! »
En effet, il y a toujours des écoliers et, le cas échéant, des adolescents du Conseil municipal de la jeunesse présents aux célébrations officielles. Kilian ne peut que servir d’exemple et donner envie de rejoindre sa cause.
D’ailleurs, lorsqu’il en parle à son entourage, à ses amis ou à l’école, il ne reçoit pas de réaction négative particulière.
Au contraire, il s’agit plutôt d’un sentiment de fierté qu’il ressent autour de lui. Éveiller la curiosité permet aussi de faire savoir que de telles associations ne sont pas seulement ouvertes aux anciens combattants.
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