Après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, « qui était alimenté par les électeurs masculins et qui, pour beaucoup, ressemblait à un référendum sur les droits reproductifs »certaines jeunes Américaines parlent de boycotter les hommes, rapporte Radio Nationale Publique.
L’idée, explique la radio américaine, vient du mouvement sud-coréen connu sous le nom de « 4B », ou des quatre « non » (bi moyens “pas” en coréen). Il préconise de refuser de sortir avec des hommes (biyeonae), avoir des relations sexuelles avec des hommes (bisexuel), se marier hétérosexuellement (haricot) et donner naissance à des enfants (bichulsan).
L’intérêt pour le mouvement 4B s’est accru aux États-Unis dans les jours qui ont suivi le vote du mardi 5 novembre, avec un pic de recherches sur Google et l’apparition du hashtag sur les réseaux sociaux.
« Autoprotection »
Ce « mouvement féministe radical », comme décrit dans New York Timesa commencé à prendre de l’ampleur en Corée du Sud en 2019, « à une époque où les femmes étaient confrontées à des disparités de longue date en matière de droits des femmes dans leurs pays »et il « s’est encore intensifié lors des élections de 2021 dans ce pays ».
Aux États-Unis, les femmes commencent à adopter de telles idées sur Internet, “dans un geste de défi et d’autoprotection”note le journal, qui estime néanmoins qu’il est encore « il est trop tôt pour savoir dans quelle mesure un tel poste pourrait devenir populaire ».
“Il est temps de fermer votre utérus aux hommes”explique un post sur X devenu viral, relayé par RADIO NATIONALE PUBLIQUE. « Cette élection prouve plus que jamais qu’ils nous détestent et qu’ils nous détestent fièrement. Ne les récompensez pas.