Ils sont un symbole, une fierté nationale. Ils font partie de notre culture. Les frites sont les stars de la semaine.
La Wallonie veut promouvoir une agriculture de qualité. Et s’il y a bien un produit que l’on maîtrise à la maison, c’est bien la pomme de terre. Chaque année, la semaine de la frite nous le rappelle.
Malheureusement, il y a des années difficiles à cause de la météo. Cette saison par exemple, la récolte n’est pas aussi bonne qu’espérée.
Nous sommes allés chez un producteur à Amay.
Des rendements moins bons, mais des prix stables
Dans les champs, les machines récoltent les dernières pommes de terre. Mathieu Comijn est producteur. Il faut le terminer avant les premières gelées. Et le constat est sans appel : le rendement est moins bon cette année. « Nous avons planté historiquement tard » il témoigne. « Mon père, qui a 73 ans, n’avait jamais vécu ça. En raison d’une plantation tardive, la pomme de terre a eu moins de jours de croissance.
La récolte est moins bonne, mais les prix ne devraient pas augmenter : «Nos pays voisins ont de meilleures récoltes que les nôtres, donc pour le consommateur, le prix n’augmentera pas d’ici janvier je pense.»
Double cuisson pour des frites parfaites
Côté qualité, pas de panique dans les friteries. Le produit reste totalement utilisable : « Le plus important, c’est évidemment la cuisine. Il faut au préalable précuire les frites à 140 degrés dans de la graisse de bœuf. Ensuite, ce qui est très important, c’est de les laisser reposer et refroidir. Enfin, vous pouvez les plonger à 180 degrés, et c’est ce qui leur donnera le côté croustillant et moelleux à l’intérieur.
Un goût croquant et moelleux qui séduit toujours autant la population. Un Belge sur cinq mange des frites au moins une fois par semaine.
Précisons que chaque année, la Wallonie produit entre 2 et 2,5 millions de pommes de terre.
