L’Union critique le caractère tardif des nouvelles élections. Le ministre des Affaires étrangères Baerbock défend la décision de Scholz, affirmant qu’il souhaite une « procédure ordonnée ».
La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock (Verts) a défendu la décision du chancelier Olaf Scholz (SPD) lors des nouvelles élections prévues. Après mûre réflexion, Scholz a opté pour une « procédure ordonnée », a déclaré Baerbock à propos de l’émission « Maischberger » de l’ARD.
«Le chancelier y a certainement réfléchi lui-même.» Baerbock a répondu aux critiques de la CDU et de la CSU, qui réclament des élections anticipées.
Dobrindt : Scholz n’est pas autorisé à gagner du temps
Le chef du groupe régional de la CSU, Alexander Dobrindt, a jugé audacieuse l’idée selon laquelle « nous pouvons désormais réparer le feu de signalisation cassé ». Le chancelier ne doit pas gagner du temps, a-t-il déclaré dans un « spécial » de ZDF. Pour les projets que le feu tricolore n’a pas réussi depuis des mois, Scholz ne peut pas s’attendre à ce qu’ils soient décidés rapidement avec l’aide de l’Union.
Le leader de la CDU, Friedrich Merz, avait déjà insisté pour que de nouvelles élections soient organisées plus rapidement que ce que Scholz avait prévu. Après le limogeage du ministre des Finances Christian Lindner (FDP) et la rupture ultérieure de la coalition des feux tricolores, Scholz veut soulever la question de la confiance afin que de nouvelles élections aient lieu en mars.
“La chancelière décide seule”
Outre Noël et le Nouvel An, Baerbock a également justifié la proposition de Scholz par les circonstances internationales. Le nouveau président américain Donald Trump ne prendra ses fonctions qu’en janvier. Alors que les États-Unis n’ont désormais « aucun président réellement capable d’agir », la deuxième économie mondiale, l’Allemagne, ne devrait pas être immédiatement confrontée à des élections.
En outre, selon Baerbock, Scholz a agi de manière constitutionnelle en annonçant de nouvelles élections et un vote de confiance. L’homme politique vert a souligné : « La Loi fondamentale s’applique. Le Chancelier en décide lui-même, en fonction de notre histoire.»