Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 7 novembre 2024 à 23h15
Paris a remporté un quatrième succès d’affilée (74-71), ce jeudi sur son parquet lors de la 8e journée de l’Euroligue, en battant le Partizan Belgrade de Frank Ntilikina. Les Parisiens grimpent provisoirement dans le Top 6.
Et quatre ! Jeudi soir à l’occasion de l’arrivée d’une équipe du Partizan Belgrade mal en point pour la 8e journée de l’Euroligue, Paris a eu l’occasion de poursuivre sa très belle série en remportant une quatrième victoire et la cinquième en six matchs. Les Parisiens n’ont pas manqué l’occasion. Vainqueurs dans la douleur d’un Partizan qui s’est donné les moyens d’y croire jusqu’au bout, TJ Shorts (13 points, 8 passes décisives) et son équipe en ont profité pour s’inviter provisoirement dans le Top 6, alors que leur victime de la soirée , battu pour la quatrième fois consécutive, chute à la 16ème position. Sur le terrain, l’écart de dix places qui sépare désormais les deux équipes n’a jamais été vu. Paris, fort de ses dernières sorties, avait certainement mieux démarré la rencontre. A la pause pourtant, son adversaire était déjà pratiquement revenu au contact. Les prémices d’un début de troisième quart-temps qui a vu les joueurs de Tiago Splitter passer complètement au travers, un panier de Brandon Davies permettant même aux visiteurs, qui avaient pris l’avantage au score pour la première fois, de prendre cinq points. ‘avance. Paris a eu la bonne idée de ne pas languir et de se remettre aussitôt sur les rails. Pour cela, il a pu compter sur le soutien précieux de deux hommes notamment : Tyson Ward (7 points) et Yakuba Ouattara (11 points). Le second a donné un élan et une avance à son équipe alors que la dernière période venait tout juste de commencer. Cette fois, Paris, à l’image de Kevarius Hayes (6 points) qui a enfoncé le clou et Nadir Hifi qui s’est montré toujours aussi important (17 points), avait tiré la sonnette d’alarme. Cependant, le Partizan n’a toujours pas abandonné et à quatre minutes de la fin, le score était encore serré.
Paris peut remercier… Ntilikina
Il l’était un peu moins lorsque TJ Shorts, longtemps discret, sortait de sa boîte pour donner quatre points d’avance aux Parisiens. Deux minutes plus tard, tout était à refaire pour le PB, mené par une frappe lointaine de Vanja Marinkovic (16 points) puis par une belle frappe de Carlik dans la peinture. L’homme de la soirée (20 points, 10 passes décisives) venait de profiter d’une frappe lointaine manquée par son équipier français Frank Ntilikina. Sans le vouloir, ces derniers feraient alors le jeu de Paris. Alors que l’ancien leader des Knicks a multiplié les tirs manqués (1 sur 5 à deux points, 2 sur 5 à trois points), notamment dans le money time, les Parisiens n’ont pas tremblé sur la ligne des lancers. Et si Ifffe Lundberg, pas plus adroit que Ntilikina dans les dernières secondes, a eu le ballon pour égaliser, TJ Shorts et Mikael Jantunen (9 points) ont su inscrire quatre points synonymes de l’arrivée d’un nouveau succès pour notre représentant. Aujourd’hui le meilleur club français de l’Euroligue n’est pas Monaco ou l’ASVEL mais le novice parisien.