RAPPORT D’AUDIENCE – Les enquêteurs ont révélé, jeudi, le déroulement du massacre de l’enseignant avec une rigueur chronométrique, des minutes conduisant pas à pas le public vers l’enfer.
Lors du procès de l’assassinat de Samuel Paty, jeudi matin, un enquêteur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a rappelé que le bourreau de l’enseignant, Abdallah Anzorov, était devenu pour les jihadistes » une référence, comme Mohamed Merah » – qui, en 2012, a tiré une balle dans la tête d’un enfant de 8 ans. Une « référence » pour les fous de Dieu sur laquelle s’est penchée dans l’après-midi la cour d’assises spécialement composée, décrivant le massacre commis par Anzorov.
Des faits qui sont une nouvelle preuve, s’il le fallait, de la férocité et de la dangerosité des tueurs islamistes, de ceux qui les soutiennent et peut-être aussi de ceux qui préfèrent les ignorer ou relativiser leurs crimes. Les mots sont faibles et dérisoires, les formules galvaudées, mais la Cour a plongé dans l’horreur. Celui déchaîné par un garçon de 18 ans, animé par une idéologie religieuse totalitaire dont le « blasphème »…
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