Actuellement en pleine promotion pour son livre intitulé « Pas à pas dans la nuit »publié ce jeudi 7 novembre aux éditions XO, Bambou, de son vrai nom Caroline Paulus, s’est entretenu avec parisien. La dernière compagne de Serge Gainsbourg et mère de son fils Lulu revient sur son enfance difficile, et sa vie avant de rencontrer le célèbre chanteur. « Né dans un camp de réfugiés chinois et vietnamiens du Lot-et-Garonne, elle est placée dans l’Assistance Publique puis dans une famille d’accueil dans un village du Morvan.rappelons à nos confrères. Elle leur explique qu’elle a attendu si longtemps pour raconter son histoire parce qu’elle ne se sentait pas “pas prêt”. « Et puis Étienne Daho, un jour, m’a dit : ‘Ecoute, tu devrais écrire’. Deux mois plus tard, j’ai commencé. J’ai reçu de l’aide. C’était une excellente thérapie »a-t-elle admis. Plutôt cash dans son travail, Bambou se justifie. « J’ai entendu tellement d’histoires et de conneries sur moi, que je venais d’un milieu bourgeois… Il fallait que je remette les choses à leur place et que je sois le plus honnête possible. Y compris sur moi. Quand on vit ce genre d’enfance, on n’a pas une très bonne opinion de soi. Personne ne m’écoutait, ils me trouvaient moche, stupide.elle a regretté.
La mère de Lulu Gainsbourg en a évidemment profité pour évoquer auprès de nos confrères sa rencontre en 1980 avec Serge. “Tu le traites de vieux salaud et il te traite de chat”lui a d’abord rappelé Le Parisien. Et Bambou répondit à cœur ouvert : “C’était la rencontre de ma viele Jean Valjean que j’attendais, sauf que je ne l’ai pas rencontré enfant mais à 18 ans. Nous nous sommes sauvés.. Ensemble, ils sont devenus parents d’un petit garçon et ont partagé de belles journées dans la maison achetée par le chanteur. Bambou a précisé que cette dernière ressemblait exactement à celle de la rue de Verneuil transformée en musée. “C’est la copie exacte, acajou et noir, plus cosy et plus petit”commença-t-elle par indiquer. Et pour détailler : « Une petite maison à deux étages avec balcons, escaliers et une petite cour. Serge a dit que c’était sa maison de campagne. Nous nous voyions tous les jours, mais nous étions constamment en transit. J’y vis toujours ».
Bambou and the house on rue de Verneuil
Sur la transformation de la maison de la rue de Verneuil en musée, Bambou, qui ne s’est pas prononcé sur son ouverture, l’a finalement fait auprès de nos confrères du Parisien. « C’était important pour Charlotte, car elle en avait des tonnes derrière elle. J’y suis allé trois fois. On a l’impression que Serge va apparaître. Après sa mort, nous y sommes retournés plusieurs fois avec Lulu, car il voulait aller dormir là-bas.elle se souvenait. Fière maman de Lulu, elle est heureuse que lui aussi ait suivi le chemin de la musique. « Je lui ai fait pratiquer son piano pendant des années, il est parti étudier à Berkeley, aux Etats-Unis. A l’école, c’était l’enfer. Il voulait s’amuser là-bas, pas travailler. Alors que la musique, battre la mesure, les dictées du solfège, c’était un jeu. »conclut-elle.