C’est une journée loin des couronnes, Miss écharpe et paillettes qu’a passée Iris Mittenaere mercredi 6 novembre. Miss France 2016 était attendue au tribunal correctionnel de Paris, où elle a retrouvé son ex-compagnon, Bruno Pelat, contre qui elle a porté plainte. pour violences conjugales en septembre dernier et qui était jugé en comparution immédiate. Le procès a été reporté à la demande d’Iris au 6 novembre. Mais tout ne s’est apparemment pas passé comme prévu pour la reine de beauté, soutenue par sa mère Laurence et sa petite sœur Manon ainsi que son avocate Maître Emilie Bruézière.
Comme l’a confié Télémag qui a pu assister au début de l’audience, un huis clos a été demandé par l’avocat d’Iris Mittenaere qui estime que la notoriété de sa cliente pourrait être une enclave à sa liberté d’expression et que «des faits très personnels allaient être évoqués.» Certains concernent même Diego El Glaoui, l’homme qui a partagé la vie d’Iris Mittenaere avant qu’elle ne se mette en couple avec Bruno Pelat et avec qui elle continue d’être en contact pour des raisons professionnelles.
Toujours selon Télémag, un enregistrement audio de Diego El Glaoui dans lequel «il reproche à Iris de l’avoir accusé à tort de violence domestique“ a également été au cœur du débat et a attiré toute l’attention de la défense de Bruno Pelat qui aimerait donc s’en servir pour le défendre et que «la vérité éclate« . Le huis clos demandé par la partie civile a été accepté par le président lors de l’audience.
Une peine de prison ferme pour Bruno Pelat
Fin septembre, Iris Mittenaere est apparue à la Fashion Week, lors du live show Etam plus précisément. Si elle avait tenté de le cacher, elle est apparue blessée à la main, conséquence des violences dont elle accuse Bruno Pelat. Ce dernier a été interpellé par la police et placé en garde à vue, avant qu’un procès immédiat ne soit demandé. C’est le jugement qui a eu lieu hier.
Bruno Pelat a été jugé notamment pour usage illicite de stupéfiants et violences sans incapacité par une personne qui était ou avait été le conjoint, concubin ou concubin de la victime. S’il a été condamné à 12 mois de prison, dont 6 avec sursis pour violences conjugales, CNews rapporte cependant que «la justice a révoqué trois mois de suspension simple prononcée lors d’une précédente condamnation« . Bruno Pelat reçoit donc enfinune peine de 9 mois de prison »,organisé sous forme de détention à domicile sous surveillance électronique« . Elle s’accompagne d’une suspension probatoire de 2 ans avec obligation de soins et d’indemnisation pour la partie civile avec interdiction de contact.