Pour accompagner une grève et une manifestation à Paris des associations socioprofessionnelles de trot et de galop, visant à protester contre une hausse de la fiscalité sur les paris, le secteur des courses hippiques va annuler les courses prévues jeudi.
C’est un fait suffisamment rare pour être souligné. Le secteur des courses hippiques va annuler les courses prévues jeudi pour accompagner une grève et une manifestation à Paris des associations socioprofessionnelles du trot et du galop, pour protester contre une hausse de la fiscalité sur les paris hippiques.
Si un amendement au projet de budget de la Sécurité sociale prévoyant cette augmentation était rejeté, le secteur craint que le sujet revienne au Sénat, selon un communiqué de France Galop. “Même si l’amendement du gouvernement visant à augmenter la fiscalité sur les paris hippiques a été rejeté, il est indispensable de maintenir la pression sur le gouvernement et les élus”, indiquent les fédérations France Galop et Société du trotteur français dans un communiqué transmis mercredi à l’AFP. “Ce sujet risque d’être présenté à nouveau au Sénat ou à tout autre moment du processus d’adoption du budget et les courses ne doivent pas être une variable d’ajustement budgétaire”, poursuivent-ils.
« Nos emplois sont en jeu »
Les seuls précédents d’annulation de courses en France remontent aux guerres mondiales et plus récemment à la période Covid. Cela montre l’importance accordée au mouvement. “Il est essentiel de faire comprendre à l’ensemble de la classe politique, à travers une forte mobilisation jeudi, que nous n’abandonnerons pas, car nos emplois sont en jeu”, indiquent les organisations.
Le secteur prévoit d’organiser un événement à Paris jeudi, avec un départ à 12h45 de la place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement et une arrivée à 16h30, place Vauban, derrière les Invalides. Si pour des raisons de sécurité, les manifestants ne se déplaceront pas à cheval, il y aura quelques chevaux sur place, notamment avec le cascadeur et entraîneur équestre italien Mario Luraschi.
Maroc
