Macron a entretenu avec Trump une relation changeante au cours de ses quatre premières années de mandat, parfois plutôt cordiales, parfois ouvertement hostiles. Bien que séparés par leur politique et leur âge, Macron et Trump étaient souvent perçus comme ayant une certaine amitié ensemble.
Dans son message de félicitations, Macron a déclaré qu’il travaillerait « avec [Trump’s] condamnations et [his own]» vers « plus de paix et de prospérité », une référence voilée aux positions de Trump sur la guerre en Ukraine, à laquelle il disait vouloir mettre fin, et sur l’imminence d’une guerre commerciale transatlantique.
En se précipitant pour accueillir Trump, Macron a d’abord rejoint une cohorte de dirigeants principalement populistes et d’extrême droite qui ne tarissaient pas d’éloges sur le candidat républicain, comme le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, allié de longue date de Trump, et le président serbe Aleksandar Vučić.
Dans un deuxième message, Macron a déclaré qu’il avait parlé avec le chancelier allemand Olaf Scholz à propos des élections américaines et a déclaré qu’ils travailleraient pour une « Europe plus unie, plus forte et plus souveraine dans le nouveau contexte ».
Le président français voudra être perçu comme s’engageant avec Trump, alors qu’il fait face à une menace croissante de la part d’alliés potentiels de Trump, l’extrême droite en France, le parti du Rassemblement national de Marine Le Pen ayant remporté de larges victoires lors des récentes élections.
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