→ Parce qu’il marque contre l’Atlético de Madrid, il
Un match, et plus précisément 61 minutes de jeu, a suffi à Edon Zhegrova pour faire trembler les filets de l’Atlético de Madrid, qui plus est sur la pelouse du Metropolitano. C’est évidemment infiniment moins que pour Eden Hazard qui, en quatre saisons au Real Madrid, n’a jamais réussi ne serait-ce qu’à faire vibrer le public. Colchoneros. Et pour cause, en quatre ans dans la capitale espagnole, le Belge n’a disputé que 71 minutes d’un des dix derbys madrilènes de l’époque, sans se montrer décisif. Pire encore : si l’on additionne ses cinq matches joués avec Chelsea face à l’Atléti, le compteur de but reste bloqué à 0. Imposteur ?
→ Parce que ça fait mordre les Dogues en Europe, il
Avec son égalisation sur la pelouse de l’Atlético de Madrid, Edon Zhegrova a été le détonateur de l’exploit des Dogues sur la pelouse du Metropolitano, quelques semaines après avoir donné le vertige au Real Madrid. Mieux : avec ce pion, le Kosovar porte déjà son total à 4 sur la scène européenne cette saison, après avoir chuté contre Fenerbahçe et à deux reprises contre le Slavia Prague, pour relever le LOSC dans cette C1. Avec 7 buts en 19 matches européens avec le LOSC, il fait déjà mieux qu’Eden Hazard en 27 matches continentaux avec les Dogues, pour 4 petits buts, tous inscrits en C3 contre le redoutable Sloboda Uzice, à Liverpool et au Genoa. Oui : le crack belge n’avait pas réussi à faire trembler les filets lors de six matches de C1 contre le CSKA Moscou, Trabzonspor et l’Inter.
→ Parce qu’il a vraiment commencé en Belgique, il
Certes, Eden Michael Hazard est né du côté de Quiévrain, à La Louvière, un beau matin de janvier 1991. Certes, il a passé huit ans au Royal Stade Brainois puis deux ans à l’AFC Tubize. Mais malgré ses 126 sélections avec les Diables Rouges, le Belge n’a jamais honoré la Jupiler League de ses talents, contrairement à Edon Zhegrova. Car si le Kosovar est né en Allemagne, c’est en Belgique qu’il s’est forgé avant d’exploser, après quelques années au Kosovo. Après avoir joué au Standard de Liège et à Saint-Trond en tant que jeune joueur, Edon Zhegrova est devenu professionnel au KRC Genk, avant d’aller botter le ballon dans un autre pays friand des années 90-70, près de Bâle.
→ Parce qu’il n’est pas à la retraite, il
Le cœur a ses raisons que la raison ignore, on le sait. Mais, au risque d’être sentimental, on ne s’est toujours pas remis de la retraite anticipée d’Eden Hazard, alors que le Belge le plus ébouriffant depuis Benoît Poelvoorde n’avait que 33 ans, dont 4 saisons au placard à Madrid. Franchement, qu’est-ce qui l’a empêché de revenir boucler la boucle au stade Pierre-Mauroy, avant de revenir définitivement au Plat Pays ? En attendant, il laisse la voie libre à son cadet de 8 ans pour démontrer qu’en 2024, Edon Zhegrova est bien plus fort qu’Eden Hazard. Eh bien, si nous avions posé la même question en 2012, la réponse aurait évidemment été différente.
→ Parce que l’étymologie le dit
Toujours pas convaincu ? Laissons parler, dans ce cas, la science, et pas n’importe quelle science : celle des mots. En effet, l’étymologie est formelle, puisque Edon est un prénom d’origine hébraïque, qui signifie littéralement « fort, ferme ». Tandis qu’Eden, également d’origine hébraïque, est un terme biblique bien connu qui fait référence au paradis et aux délices terrestres. A moins que Thierry Hazard – le père d’Eden, pas le chanteur de Abruti – a opté pour ce prénom en pensant à son origine anglo-saxonne. Dérivé du vieil anglais Eadun, Eden est alors une contraction de « prospérité » et « ours en peluche « . Ce qui met fin au débat.
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