« Aujourd’hui, la capacité de l’homme d’État, l’honnêteté du citoyen qui a préféré mourir plutôt que de subir l’affront du doute. Toutes les explications du monde ne justifieront pas que nous n’ayons pas pu délivrer au chien l’honneur d’un homme, et enfin sa vie… » : tels sont les mots de l’ancien président français Mitterrand qui, lors de son discours public d’hommage à Pierre Bérégovoy, à Nevers en 1993. En effet, l’ancien Premier ministre français du (2 avril 1992 au 29 mars 1993), visé par des soupçons de corruption visant sa personne, s’est suicidé un mois plus tard.
Madiambal Diagne s’interroge sur « les circonstances du décès de l’homme de Nioro du Rip) et cite cette affirmation de l’ancien président français suite à l’appel à Dieu de Moustapha Bâ. « La mort de Bosquier fait penser aux paroles de Mitterrand, lors du suicide de son ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Beregovoy : « Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu’on ait pu remettre aux chiens l’honneur de un homme, et finalement sa vie »…. », a écrit le candidat désigné sur la liste de la coalition Jam Ak Jariñ.
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