Accusé par son ex-compagne de violences conjugales et de viols, le rappeur Nekfeu fait face à plusieurs accusations dans le cadre d’un divorce houleux. Plusieurs plaintes ont déjà été rejetées.
Dimanche 3 novembre, l’avocat de l’ex-femme du rappeur français Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a publié un communiqué affirmant que son client accuse l’artiste de violences conjugales, de viol et de harcèlement, des faits qui auraient eu lieu. au cours de leur relation de près de quatre ans, selon les informations de BFMTV.
Dans ce texte diffusé sur le réseau social signalé des actes de violences psychologiques, sexuelles et physiques à la police »mais que ses plaintes, déposées en 2022 et 2024, ont été rejetées. Les accusations de violences psychologiques, sexuelles et physiques restent donc, pour le moment, en suspens.
Selon l’avocat, en juin dernier, la police a refusé de prendre en compte la plainte de la jeune femme, qui a alors adressé un courrier directement au procureur de la République pour qu’elle soit entendue par un autre service. Elle aurait notamment dénoncé un viol présumé à Barcelone et une agression physique en présence de leur enfant. Le parquet a néanmoins précisé que l’infraction n’avait pas été « suffisamment caractérisé » et que l’ex-femme du rappeur ne s’est pas présentée aux huit rendez-vous fixés pour l’instruction de l’affaire.
Un divorce conflictuel et des plaintes croisées
Le divorce entre Nekfeu et son ex-compagne a été finalisé en mars 2024, la résidence principale de leur enfant étant établie chez le rappeur, tandis que la jeune femme bénéficie d’un droit de visite. Dans ce contexte de séparation tendue, Nekfeu a également porté plainte à plusieurs reprises pour « non-représentation de l’enfant », reprochant à son ex-femme de ne pas lui avoir remis leur enfant comme convenu. Deux de ces plaintes ont été classées sans suite par le parquet, mais elle sera jugée pour ces faits en janvier 2025.
Le communiqué de Me Fekom, devenu viral avant la suspension de son compte X, déplore que son client ait « vécu des années de silence et de peur » et soit « obligé de faire connaître l’affaire » face à « blocages dans le processus judiciaire « . Selon la défense, l’ex-compagne du rappeur attend depuis plusieurs mois une convocation pour officiellement porter plainte.
Ces accusations s’inscrivent dans un contexte de divorce très conflictuel, où la garde de leur enfant reste au cœur des tensions. ” Depuis que j’ai entamé une procédure de divorce il y a trois ans, qu’elle n’a jamais acceptée, elle a essayé d’utiliser notre enfant pour m’atteindre. », a déclaré le rappeur dans un communiqué diffusé sur
Il conteste ainsi l’ensemble des accusations et a fourni au parquet des échanges de messages qui corroborent selon lui sa version des faits.