Le pilote de Formule 1 Charles Leclerc a troqué sa Ferrari contre un avion de combat Rafale lors d’une mission spéciale de formation de deux jours avec l’armée de l’air française à la base 113 de Saint-Dizier, dans l’est de la France.
Canal+ a documenté l’événement qui a offert un aperçu unique du monde de l’aviation militaire à travers le regard du pilote monégasque, qui a expérimenté l’immense puissance et la précision d’un Rafale en action.
Tout au long de la mission, Leclerc a reçu l’indicatif « Perceval » – un clin d’œil à son deuxième prénom. Habitué à rouler à des vitesses de pointe d’environ 360 kilomètres par heure dans sa Ferrari, Leclerc a affronté un tout nouveau niveau de performance dans le cockpit du Rafale, qui peut atteindre des vitesses de Mach 1,8, soit plus de 2 222 kilomètres (617 milles). ) par heure.
Le documentaire a capturé la préparation à la mission du pilote, qui comprenait le même examen médical requis pour les pilotes de chasse.
« Y a-t-il des boutons que je ne devrais absolument pas toucher ? » » demanda Leclerc. Sa question n’était pas sans fondement ; en 2019, un passager civil s’était accidentellement éjecté d’un Rafale B lors du décollage.
La mission a présenté à Leclerc plusieurs aspects essentiels des opérations des avions de combat. L’un des moments les plus intenses a été une manœuvre de ravitaillement en vol impliquant un avion de transport multirôle Airbus A400M. Leclerc a également profité de l’occasion pour piloter lui-même le Rafale pendant une brève période, acquérant une expérience pratique sous la direction d’instructeurs de l’Armée de l’Air française.
Le deuxième jour de la mission, Leclerc a effectué un vol supersonique au-dessus de Toulon, dans le sud de la France, où il a subi des accélérations allant jusqu’à 9G. À titre de comparaison, la course de Formule 1 la plus exigeante génère généralement entre 5G et 6G.
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