pourquoi l’incertitude durera jusqu’à la fin

l’essentiel
Les Américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour choisir leur président. Jamais un choix n’a été aussi décisif tant les deux candidats sont aux antipodes. Au coude à coude, qui élire domicile à la Maison Blanche, Donald Trump, l’ex-président républicain populiste désireux de venger sa défaite de 2020, ou Kamala Harris, la vice-présidente démocrate sortante ?

Qui sera élu président des États-Unis d’Amérique demain soir ? Qui remportera peut-être l’élection la plus disputée de l’histoire américaine entre le républicain Donald Trump, qui veut revenir à la Maison Blanche pour se venger de sa défaite de 2020, et la démocrate Kamala Harris, vice-présidente depuis quatre ans, qui a repris le flambeau de son camp après le retrait de Joe Biden et lui a redonné des couleurs en un temps record ?

Portraits croisés
DDM – Philippe Rioux

Pour l’instant, personne ne le sait et les sondeurs et analystes – échaudés par l’élection présidentielle de 2016 remportée par Donald Trump face à Hillary Clinton à la surprise générale, y compris celle de l’intéressé – se montrent cette fois très prudents. Selon le Political Forecasting Group, Trump est considéré comme plus crédible que Harris en matière d’économie, de politique étrangère et de lutte contre la criminalité. 8 modèles d’analyse sur 13 estiment que Harris remportera le vote populaire et 6 sur 11 l’électorat. « Trop proche pour suivre », trop proche pour avancer vers un gagnant.

Le vote se jouera dans les 7swing states

Il est vrai que le système américain d’élections indirectes avec un collège d’électeurs par État rend difficile toute prédiction entre les sondages nationaux et nationaux. Ainsi, un candidat peut obtenir la majorité du vote populaire mais ne pas remporter les 270 grands électeurs pour être élu.

Les grands électeurs
DDM – Philippe Rioux
Les swing states
DDM – Philippe Rioux

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Comme à chaque élection présidentielle, le vote se jouera dans les swing states, ces États clés qui peuvent basculer dans un camp ou dans l’autre. Il y en a sept cette année – Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Caroline du Nord, Géorgie, Nevada et Arizona – qui ont vu les deux candidats avoir des programmes radicalement différents.

Le monde selon Trump et le monde selon Harris sont aux antipodes et la polarisation extrême du débat public, exacerbée par fausses nouvelles et les vidéos faux profondles insultes et les violences physiques – jusqu’à deux tentatives d’attaque contre Trump – ne suggèrent pas un temps de réconciliation derrière le Commandant en chef qui sera élu comme c’était le cas auparavant.

Raconter comme en 2000 ?

L’élection pourrait bien se décider par quelques milliers de voix sur plusieurs millions dans quelques comtés… Les deux camps ont déjà mobilisé des armées d’avocats pour contester le résultat de ces scrutins serrés et exiger un recomptage… ainsi Il se rend en Floride en 2000 pour trancher. entre George W. Bush et Al Gore.

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Ce dernier a fini par reconnaître sa défaite plus d’un mois après le scrutin, après l’interruption du recomptage des voix par la Cour suprême des Etats-Unis. Être ultraconservateur aujourd’hui, cela pourrait-il donner un avantage à Trump qui y a nommé trois juges ? Et si Trump était vaincu, l’ex-président éruptif reconnaîtra-t-il sa défaite et que feront ses partisans qui ont tenté un coup d’État le 6 janvier 2021 ?

Demain soir, l’Amérique connaîtra un tournant et le monde retiendra son souffle…

 
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