Une pointe de rose suffisait pour faire repartir le Taureau. La couleur du maillot de gardien du fils de Stankovic. Lautaro Martinez revient marquer à San Siro en championnat après plus de 8 mois, assomme Venezia d’une tête et pousse l’Inter à -1 de Naples. Dimanche, toujours au Meazza, Conte devra défendre son avance. Le 1-0 des Nerazzurri est le résultat d’au moins quelques remerciements. Le premier à Sommer, décisif à deux reprises, et le second à Dimarco, le champion de Serie A. Il a fourni la passe décisive à la tête de Lautaro. Venezia, en revanche, a dit au revoir la tête haute après avoir effrayé les Nerazzurri. Si le but de dernière minute de Sverko avait été validé, Inzaghi aurait revu Halloween avec trois jours de retard.
tante chance
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Une brique après l’autre. L’Inter entre sur le terrain comme s’il devait terminer un Lego composé de deux mille pièces, presque toutes très petites, puis ils s’assoient, baissent la tête et commencent à construire comme ils savent le faire. Les cinquièmes hauts, l’habituel Bastoni au milieu de terrain, les centres de Dimarco, Zielinski comme réalisateur. Venezia, fraîchement inscrit avec quatre points en deux matchs, se défend intelligemment devant Filip Stankovic et cherche l’avantage en contre-attaque. Mais les meilleures occasions sont venues de l’Inter : quelques tirs de Lautaro sont passés à côté, une hésitation de Barella à l’intérieur de la surface à la demi-heure de jeu – l’Italien a manipulé le ballon et a servi Thuram au lieu de donner un coup de pied –, un tir du pied droit de Marcus à l’extérieur du filet et un bel arrêt du fils de Stankovic sur Mkhitaryan.
super été
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Mais le score est étrange. A la 40ème minute, Venezia retenait son souffle et soufflait fort près des contres alignés par l’Inter. Sommer les maintient, qui a bien fait de bloquer un tir à bout portant d’Orisanio avec sa grosse main (la descente d’Izdes vers la gauche était agréable). Le fils d’Interello, arrivé à Milan à 13 ans et formé par l’équipe de jeunes des Nerazzurri, reste incrédule face au numéro un suisse. Ce qui est bien, c’est que cela se répète en seconde période. Venezia, encouragée par l’arrivée de Busio et Sverko, chargeait au fil des minutes. Et à la 53e minute, Sommer sauvait les Nerazzurri grâce à un tir sûr de Pohjanpalo, repris par Haps depuis le couloir gauche. L’aile sur laquelle Di Fra a bâti son jeu. Tout cela après que le but de Mkhitaryan ait été refusé en raison d’un hors-jeu millimétrique de Dimarco (50e). L’Arménien réessaye peu après, mais tire très haut de deux pas.
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J’éprouve le frisson final
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En fin de compte, c’est le Taureau qui s’en charge. L’Inter a martelé la solide défense de Venise pendant la majeure partie du match, trouvant l’occasion après un peu plus d’une heure. A la 65e minute, Dimarco réalise son habituel centre depuis la gauche et trouve la tête de Lautaro Martinez. L’Argentin dépasse Stankovic et revient marquer à San Siro en championnat après 249 journées. Il a marqué son dernier but en Serie A devant ses supporters le 28 février 2024 contre l’Atalanta. À ce stade, Inter définit le mode de gestion. Thuram, seul devant Stankovic, manquait un but, tandis qu’Inzaghi donnait des minutes à Calhanoglu, Taremi, Darmian et Bisseck (Bastoni absent à cause de crampes). Victoire fondamentale en vue de l’Inter-Napoli dimanche prochain, avec un frisson final. Le but de Sverko a été refusé à la dernière minute en raison d’une touche du bras du défenseur. Le Croate saute par-dessus Bisseck sur un centre de Haps et met le ballon dans le but avec un carambole, mais Ferrieri Caputi annule après le contrôle du VAR. Venezia accueille San Siro avec la réputation d’un combattant et avec un assez bon gardien. Filip Stankovic, le fils de Dejan prêté par les Nerazzurri, a célébré les trophées de l’Inter sur la pelouse de San Siro lorsqu’il était enfant. Ce soir, il a réalisé au moins deux arrêts pas mal. Papa sera fier de lui.