Plus rien ne va plus à Charleroi. Menacés par le Patro Eisden en Coupe de Belgique, les Zèbres se sont inclinés sur la pelouse du Cercle Bruges pour leur retour en championnat (2-0). Un revers qui inquiète, tant sur le fond que sur la forme, puisque les Carolos restent sur un pitoyable 2/18 et glissent dans la zone rouge. Évidemment, le visage du coach Rik De Mil a été fermée après la réunion.
“Je trouve qu’en première mi-temps, c’est équilibré. Ils ont une grosse chance mais pour le reste, c’est équilibré. Les 15 premières minutes de la 2ème mi-temps n’ont pas été mauvaises. L’équipe avait la bonne mentalité. Mais on sentait, au bout de 60 minutes, que le Cercle devenait plus dangereux. On a encaissé un premier but trop facile, après c’est devenu plus compliqué. On a encaissé un bon 2ème but, c’est dommage car on essayait de changer les choses. Mes joueurs ont tout donné, mais le Cercle a fait la différence avec deux superbes buts» résume le coach, au micro de la Pro League.
Une différence notable entre les deux équipes ? La présence d’un « vrai » buteur. Remplaçant au coup d’envoi, Kévin Denkey Il n’avait besoin que d’un ballon pour marquer un but dès son entrée en jeu. Forcément, ça change tout : «Avons-nous besoin de beaucoup d’occasions pour marquer ? Oui, c’est vrai… et c’est pourquoi je dois rester positif. Ce que j’ai vu aujourd’hui, et c’est le plus important, c’est une équipe qui se bat. La défaite au Patro Eisden m’a fait mal, là je n’avais pas vu une équipe qui voulait tout donner jusqu’au bout. Je l’ai vu aujourd’hui. C’est vrai qu’on a des problèmes offensifs qu’il faut gérer avec l’équipe. Il est difficile de changer directement. Mais si tout le monde est là et que tout le monde est en forme, nous avons déjà prouvé cette saison que nous pouvons produire du bon football. Ici, on est dans une période avec des blessures et quelques défaites, dans la tête, ce n’est pas toujours évident. Mais je reste positif, nous allons changer les choses. il analyse, (ab) peut-être en utilisant la méthode Coué.
Une méthode Coué, pour éviter de céder à la panique, qui ressort également de la suite de l’entretien. Malgré le 18/02 et la crise qui s’annonce, l’entraîneur Carolo veut rester positif : « Il y a un mois, tout le monde disait que Charleroi était incroyable. Nous avons bien joué, nous avons pris des points, les gens ont dit que les joueurs et l’entraîneur étaient géniaux. A ce moment-là, je suis resté très calme en disant qu’il y avait encore du travail à faire. Les matchs qui ont suivi, on a joué du bon football aussi. Nous avons été dominants contre Dender, dominants contre le Standard, dominants contre l’OHL. Nous n’avons pas quelqu’un comme Daan Heymans qui a marqué à chaque occasion. Nous avons du mal à terminer. Si tu ne gagnes pas, tu commences à forcer, c’est humain. Maintenant, en tant qu’entraîneur, je commence à le voir. tout en noir, ça ne va pas aider mon équipe… » conclut-il.
