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Huit personnes participant à une rave party illégale au sud de Rennes ont été légèrement blessées et hospitalisées dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 novembre. Des « heurts » avec des « riverains », notamment des voyageurs habitant à côté, ont eu lieu dans la soirée.
Arrivées dans la soirée du vendredi 1er novembre, environ 3 000 personnes ont participé à une rave party dans un entrepôt désaffecté de Brie (Ille-et-Vilaine), situé en bordure de l’autoroute Rennes-Angers. Toutefois, une interdiction préfectorale avait été prononcée, indique la préfecture dans un communiqué. “Dans la nuit, des affrontements ont éclaté entre ravers et riverains, nécessitant une forte mobilisation des services de l’Etat”, explique le communiqué. “Huit personnes ont dû être évacuées vers l’hôpital pour des blessures légères.” Jusqu’à 120 pompiers et environ 80 gendarmes ont été mobilisés dans la nuit.
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Selon le capitaine des pompiers présent sur place, Julien Valdenaire, les premières altercations entre fêtards et voyageurs habitant à côté du hangar ont éclaté en début de soirée et « les gendarmes sont intervenus pour éviter que cela n’entraîne de nombreuses victimes ». Les organisateurs avaient arrêté la musique vers 1 heure du matin, mettant ainsi fin à la rave. Quatorze personnes ont été légèrement blessées selon le capitaine des pompiers. La plupart des blessures sont superficielles, des blessures et une fracture de la cheville sont évoquées. Le calme est revenu dimanche 3 novembre au matin.
“Nous avons trouvé une seringue dans notre jardin”
Thomas, l’un des participants, a raconté à l’AFP : “Ils nous ont lapidés pour nous faire sortir du hangar, il y a eu un projectile, genre cocktail Molotov, qui m’est passé au-dessus de la tête.” Malou, une autre fêtarde, abonde dans le même sens : « Ils ont bloqué le hangar pour nous enfermer à l’intérieur. Ceux qui étaient dehors ont été lapidés.» Selon Pierre, un autre participant, l’altercation était prévisible. « Si vous êtes encore là samedi soir, nous allons tout gâcher », auraient prévenu les organisateurs du voyage.
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Un homme s’identifiant comme appartenant à la communauté habitant à proximité du hangar a donné sa version des faits. Selon lui, « une dizaine » de personnes sont intervenues dans la nuit « pour protéger nos enfants ». “Nous avons trouvé une seringue dans notre jardin, ce n’est pas seulement à cause de la musique”, a-t-il expliqué à l’AFP. « Par leur désinvolture et leur irresponsabilité, les organisateurs ont mis en danger les participants, les riverains, les automobilistes et les forces de sécurité et de secours, tant sur le site que sur les axes de circulation », a déploré le préfet.
