Cest à l’occasion d’un entretien accordé au parisien ce samedi 2 novembre, le numéro trois du gouvernement a annoncé que la taxe d’habitation ne reviendrait pas. « Il n’y aura pas de retour de taxe d’habitation sur les résidences principales », a déclaré le ministre du Partenariat territorial et de la Décentralisation.
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Alors que l’examen du budget 2025 arrivait à l’Assemblée nationale dans une ambiance houleuse, de nombreux élus locaux ont plaidé pour une restitution de cet impôt perçu par les collectivités locales en raison des finances dégradées de l’Etat. Celle-ci a été supprimée en 2023 à l’initiative d’Emmanuel Macron. Beaucoup regrettent une « erreur » comme le maire de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), Nicolas Isnard. « On se retrouve avec plus de la moitié des habitants de la commune qui ne paient pas cet impôt », a-t-il critiqué sur les ondes de France Bleu, allant jusqu’à évoquer une « aberration ».
Une consultation des élus prévue en 2025
Afin de trouver des solutions pérennes, Catherine Vautrin s’est néanmoins dite favorable à la reprise des travaux relatifs à la fiscalité, qui avaient été engagés par les élus de la Commission des Finances locales. «Il faudra probablement réfléchir à la façon dont nous pouvons permettre aux communautés de mieux contrôler leurs ressources», a ajouté le député gouvernemental.
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Appelant par la même occasion à « rendre chacun responsable de l’importance du coût » des infrastructures municipales, comme les stades, les écoles ou encore les gymnases, le ministre a tenu à rappeler que rien n’était gratuit. “Il faut réfléchir à une éventuelle participation à la vie en ville ou au village”, estime Catherine Vautrin, qui souhaite que chacun rende compte “de l’importance du coût” de ces équipements sans pour autant “recréer une forme de taxe d’habitation”. habitation”.
Même si elle juge « pas ridicule » la proposition de l’Association des maires de France visant à instaurer une contribution citoyenne au service public, Catherine Vautrin a également fait part à nos confrères de son souhait d’ouvrir une consultation des élus locaux début 2025.
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