Côté républicain, l’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley offre un semblant de concurrence face à Donald Trump mais le succès de l’ancien président est écrasant.
Officialisé en mars, ce nouveau duel Trump-Biden ressemble à du déjà vu et peine à enthousiasmer les Américains.
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Donald Trump condamné au pénal
En avril, le premier procès pénal d’un ancien président américain s’est ouvert à New York.
Après des semaines d’audiences très médiatisées, Donald Trump est reconnu coupable de paiements cachés à une ancienne star de films pornographiques lors de sa campagne présidentielle de 2016.
Ni ce verdict historique ni ses trois autres accusations criminelles n’entament sa popularité. Au contraire, ses partisans dénoncent les persécutions politiques. Les démocrates le qualifient de « recondamné ».
La Cour suprême, à majorité conservatrice, a affaibli cet été les poursuites pénales engagées contre lui. Celles de Floride ont même été annulées et le prononcé de sa sentence à New York a été reporté après les élections.
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Le débat qui change tout
Le 27 juin, la campagne change.
Le débat entre Donald Trump et Joe Biden est un désastre pour le président de 81 ans qui trébuche sur ses propos et semble, par moments, perdu.
Un vent de panique souffle sur le camp démocrate, avec les premiers appels au retrait de Joe Biden.
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« Combattez, combattez, combattez »
Des coups de feu, du sang, un poing levé et un cri de défi « combat, combat, combat » : des images pour l’histoire.
Le 13 juillet, Donald Trump a quitté un meeting de campagne en Pennsylvanie avec l’oreille en sang. Il vient de survivre à une tentative d’assassinat.
Comme miraculeusement mis un pansement à l’oreille droite, il fut consacré peu après lors de la convention républicaine.
En septembre, le milliardaire a de nouveau été visé par une tentative d’assassinat sur son terrain de golf en Floride.
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Biden jette l’éponge
L’été a été marqué par un autre rebondissement : le 21 juillet, Joe Biden annonce le retrait de sa candidature.
Après des semaines de spéculations sur ses capacités physiques et mentales, le président sortant a cédé aux pressions des démocrates qui craignaient la défaite.
Dans la foulée, il soutient sa vice-présidente Kamala Harris.
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Harris relève la barre
En un temps record, Kamala Harris a rassemblé le soutien des experts démocrates et s’est imposée comme la nouvelle candidate du parti, suscitant une vague d’enthousiasme.
L’entrée en lice de cette femme noire d’origine jamaïcaine et indienne rebat les cartes de la campagne. Le camp républicain semble désorienté.
L’ancienne procureure a été sacrée par son parti en août lors d’une convention euphorique.
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Face-à-face acrimonieux
Le 10 septembre, Donald Trump et Kamala Harris s’affrontent dans leur unique débat. Le Républicain refusera un nouveau face-à-face.
De toute évidence, la démocrate prend le dessus, attaquant sa rivale sur les sujets les plus susceptibles de blesser son ego : la fréquentation de ses meetings ou sa réputation à l’étranger.
Le milliardaire, au visage fermé, déploie ses attaques habituelles, notamment sur l’immigration, et accuse son rival d’être « marxiste ».
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Dernière ligne droite
A l’approche du jour J, les deux candidats, totalement opposés et que les sondages n’arrivent pas à départager, s’efforcent de convaincre les électeurs indécis.
Donald Trump organise fin octobre un grand rassemblement au légendaire Madison Square Garden de New York, sa ville natale. Il accuse son rival d’avoir “détruit le pays” et se pose en sauveur devant 20 000 personnes, lors d’un meeting au cours duquel ses lieutenants déversent pendant des heures une rhétorique sexiste et raciste.