Oscar Jegou qui fait son retour, Will Skelton qui devient ailier et le rythme très lent du match… Les moments forts et les flops de la victoire du Stade Rochelais face au Stade Français
HAUTS
Retour applaudi et positif pour Oscar Jegou
C’était l’un des attraits de cette rencontre entre le Stade Rochelais et le Stade Français (35-18). 4 mois après le début de l’affaire Mendoza, Oscar Jegou faisait son retour en Top 14 avec La Rochelle. Applaudi par ses supporters lors de l’annonce des équipes, il en a livré une bonne copie. Alors qu’on aurait pu s’attendre à quelques difficultés physiques avec une prédation tronquée, il a répondu de la première à la dernière minute. En plus de ses tacles à 100% (12/12), il s’est montré décisif sur l’essai de Teddy Thomas en glissant le ballon à Leyds pour l’avant-dernière passe et a surtout inscrit l’essai bonus à l’heure de jeu. Le tout avant de voir son nom scandé par Marcel-Deflandre.
Skelton peut tout faire
On le connaissait déjà pour sa puissance, sa technique déconcertante balle en main sur certaines actions ou encore sa capacité à annihiler les mauls adverses… On a découvert chez lui un nouveau talent ce samedi soir : celui de finir les actions comme un ailier. Servi par une passe au pied de Dulin le long du banc de touche, le géant deuxième ligne australien a accéléré avant de finir comme un bulldozer sur deux défenseurs parisiens totalement impuissants. Malgré sa petite frayeur au genou, il a tenu bon jusqu’à la 73e minute et a également réalisé un 100% sur ses tacles (10/10).
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Carbonel a limité les dégâts
Si le Stade Français était en tête à la pause, c’est en grande partie grâce à son ouverture du score, insensible aux poteaux avec un 6/6. S’il n’a pas brillé par son animation avec ses lignes arrières, Louis Carbonel a parfaitement appliqué le plan de jeu souhaité par son staff avec une occupation largement en faveur du Stade Français en 1ère période avant que le vent ne tourne complètement pour le Stade Français.
flops
Stade Français was unable to adapt
Le plan de jeu était le bon. Soutenu par le vent, le Stade Français a dominé la première période avec un faux rythme qui lui convenait parfaitement jusqu’à la reprise du jeu par La Rochelle. Confinés à tenter de jouer l’occupation même contre le vent, les Parisiens ont été rapidement asphyxiés dans leur camp sous la pression rochelaise. Tout a changé à la mi-temps et les coéquipiers de Sékou Macalou n’ont jamais réussi à inverser la tendance, sauf dans les cinq dernières minutes, où le score était déjà fait. Trop tard.
Un rythme lent, très lent
C’est aussi ce qui ressort du plan de jeu du Stade Français ; mais ce samedi soir, cette rencontre nous a longtemps inquiétés. Une première période d’extrême pauvreté où les croisements des deux équipes se comptaient sur les doigts d’une main. Mis à part l’essai de Teddy Thomas, les minutes furent longues comme en témoigne ce stade Marcel Deflandre qui n’était que trop peu enflammé, faute de jeu. S’il y a eu mieux lors du deuxième acte avec quelques étincelles allumées par les Rochelais, on espérait quand même un autre spectacle.