Quentin Lecointe, Media365, publié le samedi 2 novembre 2024 à 20h30
Victorieux de Karen Khachanov (6-7, 6-4, 6-3) en demi-finale du Rolex Paris Masters, Ugo Humbert a confié son bonheur d’atteindre la finale au terme d’une rencontre pas toujours maîtrisée.
Après avoir parfois affiché un très haut niveau de jeu depuis le début de la semaine, Ugo Humbert a cette fois dû puiser dans ses ressources pour venir à bout de Karen Khachanov en demi-finale (6-7, 6-4, 6-3). Interrogé après la rencontre, le Français a reconnu s’être contenté des moyens du bord ce samedi : « C’était un peu plus dur, je me sentais un peu moins bien. Tout était un peu plus forcé, probablement parce qu’il y avait plus de pression, mais j’ai réussi à l’accepter. Ce sont les plus belles victoires quand on ne joue pas son meilleur tennis, mais que tu trouves des solutions au plus profond de toi pour chercher la victoire. »
«J’utilise ce public»
Porté par le public tout au long du match, Humbert a évidemment profité de cet avantage, notamment dans le troisième set où la dimension physique est devenue importante : « C’est un pur bonheur d’avoir 15 000 personnes derrière moi. J’utilise ce public, c’est un atout majeur. Depuis le début de la semaine, je joue avec mon cœur. J’ai envie de partager ce moment avec eux. Il y a eu des moments où j’étais vraiment dans le rouge physiquement. Voir mon adversaire avoir des crampes et le public me pousser m’a donné un second souffle. C’est ce qui m’a permis d’arracher la victoire. »
« Un beau combat » contre Zverev
Qualifié pour sa première finale du Masters 1000, Humbert a désormais rendez-vous dimanche avec Alexander Zverev. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés au 2e tour l’an dernier, avec un match remporté au tie-break du troisième set par l’Allemand (6-4, 6-7, 7-6). Une rencontre qui a fait du bien à Humbert malgré la défaite : « Le match était complètement fou avec un super niveau de jeu et une histoire incroyable. Cela m’a donné confiance. J’empile les briques au fur et à mesure. Il y a eu des matchs difficiles contre de grands joueurs que je n’ai pas gagnés. Mais à chaque fois, je me dis que je ne suis pas loin. Cela va être un grand combat. »
