Les sauveteurs serbes continuent de fouiller ce vendredi 1er novembre un tas de béton et d’acier tordu à la recherche de survivants à Novi Sad, après l’effondrement d’un toit situé à l’entrée de la gare qui a fait au moins 14 morts.
En début de soirée, des grues et des bulldozers continuaient d’aider des dizaines de sauveteurs à fouiller les décombres, tandis que le personnel médical et les ambulances attendaient à proximité.
L’effondrement d’une partie de 35 mètres de long du toit s’est produit à midi (11h00 GMT) par une journée ensoleillée dans cette ville, à environ 70 km au nord-ouest de la capitale, Belgrade. Les morts ont été retirés des décombres tout au long de l’après-midi et de la soirée.
La gare venait d’être restaurée… sauf cette toiture
Deux femmes coincées dans les décombres ont pu être ressorties vivantes dans l’après-midi. Ils ont été hospitalisés dans un état critique, a indiqué Vesna Turlukov, directrice de l’établissement où ils ont été soignés.
Luka Causic, qui dirige le centre de gestion des urgences du ministère de l’Intérieur, a déclaré que l’opération était compliquée par le poids du béton et qu’elle se poursuivrait toute la nuit.
Le Premier ministre Milos Vucevic a déclaré : « Même si ce bâtiment a été construit en 1964, nous insisterons pour que les responsables de cette tragédie soient identifiés. »
Pour ne rien arranger, selon la chaîne d’information N1, la restauration de la gare était en cours et elle venait de rouvrir cet été 2024 après 3 ans de rénovation, rénovation qui n’incluait pas la partie de la toiture qui s’est effondrée….