Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 1er novembre 2024 à 16h05
Les Lensois sont prévenus : si le virevoltant ailier du Paris Saint-Germain marque samedi, ce sera mauvais signe pour eux.
Bradley Barcola est le leader offensif incontesté du Paris Saint-Germain depuis le départ de Kylian Mbappé, https://sports.orange.fr/football/ligue-1/psg/article/psg-barcola-la-nouvelle-dimension- exclu-CNT000002eOEvQ.htmlet même avant pendant une bonne partie de la fin de saison dernière. De là à faire dire à Luis Enrique que son équipe dépend de lui, très peu pour lui : « Je ne sais pas jusqu’où il ira et où je peux l’emmener, mais cela ne m’importe pas. Si jamais il passe trois jours sans marquer, vous direz autre chose. C’est une course d’endurance, on progresse petit à petit.
Luis Enrique: “D’autres marqueront quand il ne marque pas”
Des propos qui font écho à ceux de Kylian Mbappé qui, en septembre, disait quasiment la même chose à propos de son ex-coéquipier du club : “Ne reviens pas me dire qu’il ne vaut rien dès qu’il ne marque pas.” Luis Enrique, presque deux mois plus tard, reprend son argumentation : « Il y aura des hauts et des bas, d’autres marqueront quand il ne marque pas. C’est comme ça que ça marche. Aucun joueur ne devrait porter un fardeau supplémentaire. Tout le monde doit protéger tout le monde, la pression est mise sur un joueur mais ce qui compte, c’est le nombre de buts marqués par l’équipe.
Mais c’est un fait, le Paris Saint-Germain marque bien plus lorsque Bradley Barcola est sur le terrain. Surtout, et c’est ce qui intéresse le plus son entraîneur, il gagne : quand l’ancien Lyonnais a été impliqué sur au moins un but lors d’un match, soit à 19 reprises puisqu’à son arrivée dans la capitale, le PSG a gagné. 17 fois pour deux nuls (et donc zéro défaite). Et au XXIe siècle, avec ses huit unités, il est le troisième buteur français de l’histoire de la Ligue 1 sur les neuf premiers matches d’une saison, derrière les neuf buts de Karim Benzema (2007) et André-Pierre Gignac (2014). .