Un tir de Lautaro suffit à l’Inter, pour la Roma sifflée c’est le milieu de la nuit

Un tir de Lautaro suffit à l’Inter, pour la Roma sifflée c’est le milieu de la nuit
Un tir de Lautaro suffit à l’Inter, pour la Roma sifflée c’est le milieu de la nuit

En fin de compte, la meilleure chose de Roma-Inter a été quand, au milieu de la deuxième mi-temps, tout le stade s’est joint aux applaudissements, avec des banderoles, pour les victimes de l’accident de Foggia dans lequel trois supporters sont morts. Ce fut un moment, juste une minute, qui nous a rappelé à quel point le football peut aussi faire ressortir la beauté des gens. Pour le reste, revenons à parler du ballon qui roule, Roma-Inter était tout sauf un match spectaculaire. L’équipe d’Inzaghi l’a ramené à la maison, même si elle n’a pas joué un match inoubliable, elle a gagné avec un but, après une heure, de Lautaro Martínez. Le but décisif du capitaine Nerazzurri intervient parce que, essentiellement, la Roma s’endort : d’abord Zalewski s’effondre, avec l’équipe en attaque, sur le ballon et se fait priver de temps et d’action par Frattesi, puis c’est Celik qui va doucement sur Lautaro qui avait reçu, pas très bien, le ballon de Frattesi lui-même. Svilar ne peut rien faire : en première mi-temps, il a été gracié par la barre transversale sur Mkhitaryan, en seconde période il a sauvé le résultat avec un super arrêt sur Dumfries, mais il n’a même pas pu intervenir sur le tir de l’Argentin.

Rome, qui marque ?

Et Rome ? Dovbyk n’est pas arrivé, Dybala n’est pas arrivé, les seuls tirs dangereux de la première mi-temps portaient la signature de Pellegrini : Sommer s’est d’abord sauvé du sensationnel but contre son camp avec un poteau, puis a bien fait de refuser lui et Soulé à la dernière seconde . NonLa Roma de Juric n’a pas été brillante, l’Inter d’Inzaghi n’a pas été brillante non pluségalement limité par les deux changements initiaux puisque Calhanoglu et Acerbi, pour des raisons physiques, ont dû céder la place à Frattesi et de Vrij. Juric a fait de son mieux pour limiter les Nerazzurri avec un 3-4-2-1 qui en phase offensive est devenu un 4-2-3-1 mais contre une équipe aussi forte, même si ce n’était pas le soir, il fallait un jeu parfait . Et Roma ne l’a pas fait. Car quand tout va mal, les erreurs individuelles aggravent aussi les choses. Le classement, en revanche, parle clairement : L’Inter est deuxième avec 17 points, la Roma dixième, avec sept points de retard avec seulement deux matchs gagnés. Et la quatorzième attaque du championnat. Ce n’était pas la faute de Mourinho, ce n’était pas la faute de De Rossi, ce n’était pas la faute de Juric. Le problème est qu’il semble difficile de trouver des solutions aujourd’hui. Et les supporters l’ont ressenti eux-mêmes : en entrant dans la Curva Sud à la 15e minute, ils ont chanté tout au long du match, se limitant à quelques cris contre les propriétaires. Les coups de sifflet n’intervenaient que lors des remplacements et à la fin du match. Mais même cela n’a pas suffi à réveiller la Roma. Qui sait ce que Kevin Strootman a dû penser dans les tribunes : de combien cette équipe aurait besoin.


 
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