«Nous aimons cette philosophie»… Luis Enrique continue de façonner son système anti-star

«Nous aimons cette philosophie»… Luis Enrique continue de façonner son système anti-star
«Nous aimons cette philosophie»… Luis Enrique continue de façonner son système anti-star

Au Parc des Princes,

Le projet a changé. Après deux mois de compétition, ce n’est plus une actualité quand on parle du PSG, mais il y a des matches comme ça qui soutiennent la doctrine plus que d’autres. Pour battre Strasbourg samedi soir (4-2), Luis Enrique était privé de Marquinhos, Hakimi et Dembélé, ses trois joueurs les plus expérimentés avec Donnarumma. La moyenne d’âge de son équipe n’atteignait même pas 23 ans, avec notamment la première titularisation de Titi Senna Mayulu, 18 ans. Ce n’est donc pas que les jeunes n’ont jamais eu leur chance auparavant, mais l’entraîneur parisien a ouvert les vannes. Parce que c’est toujours le meilleur moyen d’accomplir son objectif.

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Il l’a résumé ainsi, lors de la conférence de presse d’après-match : « Mon objectif est de développer l’équipe. Avant, cela dépendait des individus et ce n’est plus le cas. Il y a beaucoup de joueurs qui peuvent marquer, mais peu m’importe qui a marqué ou fait une passe décisive. Ce qui m’intéresse, c’est que tout le monde participe à l’attaque et à la défense. »

Suivez son regard… Le virage, amorcé l’an dernier lors de la première saison de l’entraîneur espagnol à Paris, s’est évidemment intensifié avec le départ de Kylian Mbappé. Dans la série documentaire qui lui est actuellement consacrée sur la plateforme Movistar+, Luis Enrique ne s’en cache pas. « Il était la pierre angulaire du projet. Nous allons défendre de telle manière que Kylian ne laisse pas trop de force, nous allons attaquer de telle manière que Kylian ait la liberté… Maintenant, le projet, c’est l’équipe”, dit-il devant la caméra.

L’exemple Mayulu

Dans son esprit, il faut intégrer tout le monde, quitte à changer systématiquement quatre ou cinq joueurs d’un match à l’autre, même ceux qui sont en plein jam. Un match comme celui de samedi, au retour d’une trêve internationale qui a beaucoup fatigué les corps des uns, était donc l’occasion d’en relancer d’autres, comme Skriniar, Beraldo ou Doué, et d’apporter une touche de fraîcheur avec Mayulu au milieu de terrain. Ce dernier a répondu présent, avec un but magnifique pour lancer son équipe mais aussi une activité débordante et une confiance étonnante (6 tirs tentés).

Présent dans le groupe depuis début 2024, le jeune milieu aurait pu partir l’été dernier. Sollicité, il signe finalement son premier contrat professionnel au PSG, en partie grâce aux propos de son entraîneur. « Je lui ai parlé, je lui ai dit que j’aime sa façon de jouer et que j’aimerais qu’il reste. Il l’a fait et j’en suis très satisfait, a déclaré Luis Enrique. Il a beaucoup de qualités physiques et il a la capacité de marquer des buts. Il en a marqué un mais il aurait pu en marquer trois. Il a les deux pieds, c’est un joueur avec un grand avenir et nous aurons beaucoup de joie avec lui. »

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L’attaquant Ibrahim Mbaye, encore plus jeune à 16 ans, peut aussi afficher une certaine confiance. Entré en fin de match samedi, il en est déjà à sa cinquième apparition depuis le début de la saison. « Le coach leur donne beaucoup de confiance, lors des entraînements et à travers les entrées qu’ils peuvent faire », constate Bradley Barcola, de passage en zone mixte après le match. C’est bien, j’y suis allé aussi et je pense que c’est ce que fait le coach. A l’entraînement, il les encourage à redoubler d’efforts, à avoir confiance en ce qu’ils font. »

Barcola, encore une fois auteur d’une belle performance avec un but et une passe, qui à 22 ans passe déjà pour un manager parmi tous ces jeunes. “J’aime ça”, a-t-il poursuivi. C’est un beau rôle, et en étant derrière eux, en les poussant, on se dépasse. » On a vu le dragster parisien encourager Désiré Doué dès qu’il le pouvait, notamment, dont on ne se sent pas encore tout à fait libéré. Arrivé cet été avec un énorme transfert (50 millions d’euros) après seulement une saison et demie au plus haut niveau, l’ancien Rennais a beaucoup tenté sur son aile droite, sans grande réussite mais avec les félicitations du coach à la sortie.

Un petit coucou, mais le projet avance

“Il peut jouer à plusieurs postes, les trois devant et aussi au milieu, car il a beaucoup de polyvalence et je suis très satisfait de son match”, a jugé Luis Enrique. Il est bon physiquement, techniquement au point et il a la bonne mentalité. Il a joué 90 minutes à un très bon niveau et je suis confiant pour son avenir proche. »

L’Espagnol ne déroge pas à sa ligne directrice, faire grandir tous ses joueurs ensemble, et les rendre compatibles avec ses idées de jeu bien établies. Ce n’est tout de même pas sans poser quelques problèmes, car la prestation globale de samedi a confirmé la porosité chronique de cette saison, avec seulement deux matches sur dix se terminant sans encaisser de but. Mais le projet avance.

NOTRE DOSSIER PSG

« Nous avions aussi face à nous l’une des équipes les plus jeunes de L1 et nous aimons cette philosophie », assène ce dernier. Pour que les jeunes joueurs évoluent, ils ont besoin de vrais matchs comme celui-ci, avec de la tension. C’est ce qui favorisera leur progression exponentielle. Le but est de remporter des titres et de jouer de la meilleure façon possible. » Une pensée qui séduit les hauts lieux, puisque les dirigeants viennent de prolonger le coach jusqu’en 2027.

 
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