Tariq Ramadan sera jugé pour le viol de trois femmes

Tariq Ramadan sera jugé pour le viol de trois femmes
Tariq Ramadan sera jugé pour le viol de trois femmes

Tariq Ramadan sera bel et bien jugé pour le viol de trois femmes

La Cour de cassation a rejeté les pourvois déposés par l’islamologue suisse. Les accusations portées contre lui feront donc l’objet d’un procès.

Publié aujourd’hui à 14h26

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M. Ramadan a contesté les accusations dans ces appels. A l’issue d’une audience mercredi matin, la plus haute juridiction judiciaire française les a refusées. Il sera donc jugé par le tribunal correctionnel départemental de Paris dans cette enquête emblématique de l’ère #MeToo débutée fin 2017.

Le 27 juin, la cour d’appel de Paris a ordonné le procès de M. Ramadan pour viol aggravé sur une femme et deux viols sur deux autres, entre 2009 et 2016.

L’islamologue et une quatrième femme, Mounia Rabbouj, avaient déposé des recours en opposition, le premier demandant un non-lieu général, la seconde l’addition de ses accusations rejetées par la cour d’appel.

Lors de l’audience de mercredi, le rapporteur comme l’avocat général ont préconisé la non-admission de ces recours, une procédure qui permet de rejeter rapidement des recours non sérieux ou irrecevables.

Les deux magistrats ont notamment estimé que ces demandes tendaient à remettre en cause l’appréciation au fond de la chambre de l’instruction, alors que le rôle de la Cour de cassation se limite à vérifier l’absence d’erreur de droit.

Aucun avocat, en défense de M. Ramadan ou en soutien de Mme Rabbouj, n’a défendu oralement ses observations écrites.

Plaignant débouté

Le 7 juillet 2023, après six ans d’enquête, deux juges d’instruction ordonnent le non-lieu de Tarqi Ramadan pour les viols de Christelle (pseudonyme), Henda Ayari, Mounia Rabbouj et d’une quatrième femme.

Dans son jugement du 27 juin, dont l’AFP a eu connaissance, la cour d’appel avait débouté le dossier de Mme Rabbouj, et pris un avis inverse sur le bien-fondé des juges d’instruction et de l’enquête, qui avait porté sur l’influence, par utilisant la violence comme principal stratagème des viols attribués à M. Ramadan. Dans cette procédure très médiatisée et emblématique de l’ère #MeToo, les plaignantes ont décrit des relations sexuelles particulièrement brutales.

L’histoire de Mounia Rabbouj, qui a présenté une robe tachée du sperme de l’islamologue, a contraint l’intellectuel, qui l’avait d’abord nié, à admettre mi-2018 l’existence de relations adultères avec elle et ses anciennes maîtresses, marquées par une « domination », brutale. mais « consentis », un tournant majeur dans cette problématique.

A Genève, le prédicateur a été condamné fin août à trois ans de prison, dont un ferme, pour viol et contraintes sexuelles en 2008. Ses avocats ont interjeté appel devant la Cour fédérale.

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