La cérémonie de Reim était la première d’une série d’événements mémoriels qui se sont déroulés tout au long de la journée.
A Réïm, sur les lieux de la tuerie du festival de musique Nova, où plus de 370 personnes ont été tuées, une foule rassemblée a donné le coup d’envoi de ces cérémonies par une minute de silence à 6h29 précises (5h29 heure de Paris), le moment du début de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre le sud d’Israël. Juste avant, les sons hypnotiques de la dernière musique entendue sur ce site, un an plus tôt, ont résonné quelques minutes devant une foule de familles endeuillées, nombreuses en larmes, certaines arborant sur leurs vêtements le visage de leurs proches tués.
Alors que la musique était brusquement coupée, comme ce fut le cas le jour de l’attentat, un cri de détresse rompit le silence.
Le président israélien Isaac Herzog, présent sur les lieux, a rencontré les familles des victimes. Le kadish, la prière pour les morts, était lu par plusieurs pères qui avaient perdu leurs fils lors de la fête de Nova. La cérémonie s’est terminée après que le chanteur Israel Bar-On ait interprété le Hatikva (« Espoir » en hébreu), l’hymne national israélien. Alors que les proches des personnes tuées allumaient des bougies, les échos des tirs d’artillerie et d’un hélicoptère en vol pouvaient être entendus depuis la bande de Gaza voisine.
