Le fait divers glaçant derrière cette série phare diffusée ce jeudi 3 octobre 2024 sur Arte

Le fait divers glaçant derrière cette série phare diffusée ce jeudi 3 octobre 2024 sur Arte
Le fait divers glaçant derrière cette série phare diffusée ce jeudi 3 octobre 2024 sur Arte

Les quatre épisodes de la nouvelle mini-série britannique Meurtres de Steeltown à découvrir ce jeudi 3 octobre à partir de 20h55 sur Arte. Ce roman policier navigue entre le début des années 1970 où plusieurs meurtres de jeunes filles ont été perpétrés, et le début des années 2000. En l’espace de ces trente années, le coupable de ces meurtres n’a pas été arrêté et ces affaires sont devenues des « cold cases ». Jusqu’à ce que les progrès de la technologie ADN permettent de rouvrir ces fichiers… ATTENTION SPOILERS ! Ne lisez pas plus loin si vous souhaitez découvrir comment les événements se sont déroulés en regardant la fiction.

Meurtres de Steeltown : Quelle est l’histoire vraie qui a inspiré la série ?

Voici les faits réels qui ont inspiré Meurtres de Steeltown… Le samedi 14 juillet 1973, Sandra Newton, âgée de 16 ans, disparaît à Briton Ferry. Son corps sans vie a été retrouvé trois jours plus tard, elle avait été violée et étranglée. La jeune fille avait tenté de rentrer chez elle en auto-stop le soir après sa soirée. Deux mois plus tard, Geraldine Hughes et Pauline Floyd, également âgées de 16 ans, sont sorties un samedi soir à Swansea puis sont rentrées chez elles en auto-stop. Deux jours plus tard, ils ont été retrouvés morts, violés et étranglés dans les bois de Llandarcy. A l’époque, ces deux meurtres n’étaient pas liés à celui de Sandra Newton. Avant de mourir, Geraldine et Pauline ont été vues dans une voiture Austin 1100 blanche. Parmi les nombreuses personnes possédant ce type de véhicule se trouve Joseph Kappen. Lorsqu’il est interrogé, il présente un alibi confirmé par son épouse, ce qui le raye de la liste des suspects. L’enquête sur L’étrangleur du samedi soir a fini par être abandonné en 1974.

Meurtres de Steeltown : L’enquête a été rouverte en 2000

Grâce aux progrès des technologies liées à l’ADN, en 1998, d’importantes découvertes ont été faites sur les vêtements de Géraldine et Pauline. Deux ans plus tard, l’enquête est rouverte sous le nom d’Opération Magnum. La police décide alors de tester l’ADN de 500 suspects, dont celui de Joseph Kappen. Les inspecteurs se sont rendus à l’adresse de ce dernier, mais ils ont ensuite appris de sa désormais ex-femme qu’il était décédé d’un cancer du poumon en 1990. En testant les vêtements de Sandra Newton, les autorités se sont rendu compte que le tueur était le même que celui des deux autres jeunes filles. Pour identifier le meurtrier, des tests ADN ont été réalisés sur les descendants de plusieurs suspects, dont celui de Paul Kappen, fils de Joseph. Son profil ADN est suffisamment proche pour ordonner une exhumation du corps de Joseph Kappen, dont l’ADN correspond parfaitement à celui du tueur. Cette affaire, qui a marqué la Grande-Bretagne, est la première au monde à avoir utilisé l’ADN familial pour croiser et identifier post mortem un tueur en série. Depuis 2002, elle a fait l’objet de plusieurs documentaires britanniques.

 
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