“Quand je vois qu’on a du mal à courir, ça me dérange”

“Quand je vois qu’on a du mal à courir, ça me dérange”
“Quand je vois qu’on a du mal à courir, ça me dérange”

Nicolas Seube (SM Caen coach): « Parfois, je n’ai pas de réponse, car entre les deux matches qu’on a joué à domicile et celui-ci, on a l’impression que ce n’est pas le même groupe, pas la même équipe. C’est incroyable mais c’est la régularité de notre équipe aujourd’hui. Il est capable de performer au haut niveau à domicile mais il manque de beaucoup de choses sur la route. La saison dernière, nous avons également encaissé un but dès les premières minutes sur coups de pied arrêtés.

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Nous ne pouvons jouer le football que nous voulons que si nous respectons les fondamentaux. Quand on est battu partout, à chaque duel comme ce fut le cas tout au long de la première mi-temps, il est impossible de produire quoi que ce soit. Le seul moment intéressant, c’est le début de la seconde mi-temps, avec l’égalisation et jusqu’au deuxième but adverse. Mais on ne peut pas obtenir un résultat en jouant quinze minutes sur quatre-vingt-dix. On a le sentiment que cela méritait un deuxième jaune pour le joueur de Guingamp avant la pause, mais ce n’est pas pour ça qu’on a perdu le match.

“Je leur ai dit : quand on est dans ce club, il faut avoir plus de fierté et de caractère”

J’ai l’impression qu’il faut toujours répéter les mêmes choses sur les exigences du métier. C’est ce qui m’énerve le plus. Perdre des matchs fait partie de notre sport. Il y a deux adversaires, on a le droit de tomber sur de grandes équipes comme Guingamp. Mais à chaque fois, c’est la même histoire : nous manquons d’engagement, les retraits défensifs ne sont pas à la hauteur, les intensités de cadrage ne sont pas présentes, notre vitesse d’exécution avec le ballon n’est pas assez élevée, nous produisons un football timide… C’est toujours pareil. chose.

Je leur ai dit (dans les vestiaires, après le match) : « vous êtes très heureux et contents, comme moi, d’être dans un club de Ligue 2 qui est extrêmement bien structuré, avec de superbes installations, un stade superbe, beaucoup de ferveur. … Quand on est dans ce club, on doit avoir plus de fierté, plus de caractère. Ce n’est pas seulement d’Ornano que nous devons nous réveiller. La saison est longue, difficile, il faut pouvoir produire la même chose à l’extérieur, ce qui demande encore plus d’engagement et d’entraide.

Chaque week-end, chaque minute qu’un joueur passe sur un terrain de football, il doit avoir un état d’esprit irréprochable. Cela fait référence au dépassement de soi et à la préparation du match. À la maison, j’ai le sentiment d’avoir des joueurs connectés et concentrés. A l’extérieur, on cherche encore ça, et on parle juste de fondamentaux, pas de tactique ou de technique. Cela me dérange vraiment, car je suis un grand fan de cela et un défenseur des valeurs de notre club. Quand on ne propose pas ça à chaque fois, quand je vois qu’on a du mal à courir, ça me dérange. Nous mettons tout en œuvre pour que les joueurs soient dans les meilleures conditions pour exercer leur métier. Quand on est dans ce club, une image, un état d’esprit et du football doivent émerger. C’est un honneur de jouer pour ce club mais cet honneur doit se traduire par des actions sur le terrain. C’est justement ce qui me préoccupe. J’ai connu des générations où on n’était pas très flamboyant mais c’était le minimum requis.

(Sur l’attitude de Godson Kyeremeh à sa libération.) C’est un joueur frustré et agacé. Je veillerai à le remettre sur les rails. Cela faisait longtemps que je n’avais pas mis mon ego de côté. C’est un joueur en colère, il a peut-être ses raisons, on aura une explication, pas de problème.

Le football est très fragile, mais je suis convaincu que samedi, nous serons à nouveau dans un engagement total et capables de nous transcender. C’est ma frustration. Même l’entraîneur de Lorient, Sylvain Ripoll, me l’avait dit avant le match : « J’ai vu tes deux dernières prestations, c’était vraiment bien ». Je suis d’accord avec lui. Et là, je vois presque le contraire. Et pourtant, on s’entraîne pareil, on essaie d’amener un maximum de ballons tactiques pour que les joueurs ne soient pas surpris. Sauf que ça s’appelle un métier, qui demande des exigences au quotidien. Il faut le respecter, car peu d’entre nous peuvent l’exercer, et nous représentons un club au quotidien. »

 
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