pourquoi les Bleus du futsal ont tout pour rêver de titre

pourquoi les Bleus du futsal ont tout pour rêver de titre
pourquoi les Bleus du futsal ont tout pour rêver de titre

Jusqu’où iront les Bleus pour leur première participation à la phase finale d’une Coupe du monde ? Ce lundi à Boukhara (Ouzbékistan), l’équipe de France de futsal a réalisé une énorme performance en battant le Paraguay (2-1) en quart de finale. Ce nouvel exploit a été rendu possible grâce aux prestations quasi parfaites d’Abdessamad Mohamed et Francis Lokoka ajoutées à une touche de réussite en fin de match. Un cocktail qui sera nécessaire ce jeudi pour battre l’Argentine et accéder à la finale de la Coupe du monde.

Abdessamad Mohamed, le capitaine

Initiateur d’un premier but contre le Paraguay grâce à une subtile passe en piqué pour Souheil Mouhoudine puis auteur du deuxième but décisif suite à une frappe lointaine en pleine lucarne, Abdessamad Mohamed a été le grand artisan de la qualification historique de l’équipe de France pour la demi-finale. finales de la Coupe du monde. Considéré comme le meilleur joueur français depuis plusieurs années, le pivot de 33 ans est au sommet de sa carrière. Après une phase de poules terne, le Lavallois monte en puissance dans la compétition. Il avait déjà réalisé une prestation éblouissante en huitièmes de finale face à la Thaïlande (5-2).

« Je n’étais pas content de mon début de compétitions, avoue l’intéressé. Je sentais que j’avais été bien étudié par nos adversaires, je n’arrivais pas à produire mon jeu, lâcher prise. Ces rencontres où l’issue se joue me galvanisent. » Élu homme du match par la Fifa, Abdessamad Mohamed a été félicité par son entraîneur en conférence de presse. “C’est la compétition de sa vie !” Je veux qu’il marque des buts et qu’il soit décisif, affirme Raphaël Reynaud. Aujourd’hui on peut compter sur un grand Abdessamad Mohamed et c’est tant mieux pour l’équipe de France. »

Francis Lokoka, l’acrobate

Ce n’est pas pour rien que ses coéquipiers en équipe de France le surnomment « Magic Lokoka ». A l’image de son match de poule contre le Venezuela (7-3) puis de son huitième de finale contre la Thaïlande (5-2), le gardien des Bleus de 31 ans s’est encore montré héroïque dans le but français. En seconde période, il a permis à son équipe de conserver l’avantage grâce à plusieurs arrêts phénoménaux.

« Je suis fier et heureux de la performance de Francis. C’est Magic Lokoka depuis deux – trois matches ! Il porte bien son surnom, vante Raphaël Reynaud. Le gardien de futsal est essentiel à 50% pour le résultat. Francis nous apporte non pas des points mais des qualifications. Il y a des moments où je me dis que c’est le but, passons à autre chose et en fait il n’y a pas de but. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir compter sur un trio de gardiens exceptionnel (Thibaut Garros et Louis Marquet). »

Très explosif sur la ligne, le gardien d’origine francilienne évoluant à Nantes ne présente quasiment aucun défaut sur la ligne et excelle dans les face-à-face avec les joueurs adverses. « Avec Francis, nous avons la chance d’avoir un gardien exceptionnel », insiste Abdessamad Mohamed. Souvent, on a un peu de mal mais je le félicite car aujourd’hui c’est moi qui suis mis en avant mais ça aurait pu être lui l’homme du match. Il ne l’aurait pas volé. »

La chance du champion ?

A la dernière seconde, un ultime tir du Paraguayen Baez s’écrase sur la barre de Francis Lokoka avant de rebondir sur la ligne. Après l’intervention du Var, les arbitres ont déclaré que le ballon n’était pas entré. « J’ai ressenti d’énormes remords d’avoir perdu le ballon à quelques minutes de la fin. Le moment entre le tir et la décision de l’arbitre m’a semblé une éternité, raconte Abdessamad Mohamed. Je me dis que s’il y a un but, ce sera très compliqué pour toute l’équipe de partir. Je m’inquiète avant d’être soulagé. C’est une bonne leçon, cela ne se reproduira plus. »

L’aventure continue pour les Bleus qui ont connu un maximum de réussite en seconde période. En optant pour cette partie de tableau plus favorable (Thaïlande puis Paraguay plutôt que Maroc et Brésil) grâce à leur défaite contre l’Iran (1-4) lors du dernier match de poule et leur 2e place du groupe F, les Bleus ont mis l’avantage sur leur chance de durer dans leur tournoi. Comme la Colombie en 2012, ils ont atteint les demi-finales à l’occasion de leur première participation à une Coupe du monde. On a l’impression que rien ne peut arriver à cette équipe de France, même dans les moments difficiles.

Ne bénéficierait-elle pas de la « chance du champion » ? « Ce petit plus est essentiel et c’est ce qu’on a eu aujourd’hui », reconnaît Raphaël Reynaud. Il faut le cultiver dans ce collectif et avec l’ensemble des joueurs et du staff. » Jusqu’à dimanche soir lors de la finale contre le Brésil ?

 
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