un match nul amer contre Saint-Etienne

Tout a commencé par un ou plutôt des hommages : d’abord, un avant-match dédié aux athlètes paralympiques français et notamment au badista Charles Noakes, champion paralympique, qui a donné le coup d’envoi du match ; puis un tifo géant pour célébrer les 40 ans du Stade de la Beaujoire, chez les Canaris de légende. Et ce dimanche après-midi, il n’y avait pas que le stade qui était mythique : l’affiche l’était aussi. Nantes – St-Etienne rappelle les grands moments des deux clubs, les titres de champions et les joueurs de légende.

40 ans plus tard, si la rivalité existe encore un peu entre les deux clubs, l’histoire est bien différente : les Verts, tout juste sortis de Ligue 2, sortent d’une claque historique contre Nice (8-0). Quant au FC Nantes, après un bon début de saison, il n’a plus gagné depuis deux matches et fait état d’un match nul poussif depuis son déplacement chez la lanterne rouge, Angers (1-1).

Lepénant assure

Au début du match, deux équipes qui doivent gagner entrent dans le billard vert de la Beaujoire, où le vent frais rappelle que l’été est loin. Surprise du chef, Pedro Chirivella est le capitaine des Canaris dans une équipe assez classique. En début de match, le FC Nantes pousse déjà les Verts dans leurs retranchements.

Après une première occasion de Douglas Augusto (9e), les Canaris n’ont pas mis longtemps à trouver le cadre et c’est l’homme fort du début de saison, Johann Lepenant (10e), qui a trompé la défense stéphanoise. La suite de la première mi-temps est assez calme hormis une occasion de Douglas Augusto qui ne trouve pas le cadre, et l’alerte pour Mathis Abline, touché à la tête et qui jouera jusqu’à sa sortie avec un pansement dans le dos. la tête. 1-0 à la pause pour les Jaunes et Verts.

Le retour de Saint-Etienne

Au retour des vestiaires, les Nantais ont toujours le pied sur le ballon. Lepenant dribble une partie de la défense verte et délivre un caviar à Sorba Thomas. Le néo-canari marque son premier but sous son nouveau maillot. 2-0 pour Nantes à la 50e minute. La pause est-elle terminée ? Pas sûr. Pourtant, les Canaris ne ralentissent pas : quelques instants plus tard, un débordement de Moïse Simon trouve le pied de Matthis Abline qui trouve le poteau gauche de Gautier Larsonneur, le gardien stéphanois. Mais comme à Angers, comme contre Montpellier, ces Nantais aiment se faire peur.

Alors qu’ils étaient au bord du précipice, les Verts revenaient, sur coup de pied arrêté. D’abord sur un corner de Davitashvili et la tête d’Ibrahim Sissoko (57e) puis sur un penalty provoqué par un coude de Jean-Charles Casteletto sur le Stéphanois Mickael Nadé. Lafont plonge côté droit mais Sissoko transforme (68e). Tout est alors à refaire pour les Canaris. Malgré une charge stéphanoise sur Lepenant dans la surface, les Canaris n’obtiennent pas le penalty (76e). Quelques minutes plus tard (80e), Moses avait le ballon du 3-2 au pied mais sa frappe était déviée par un défenseur des Verts. Un dernier coup franc (90e+4) n’aboutira à rien et, dans un scénario cauchemardesque, Marcus Coco recevra même un carton rouge à la fin du temps additionnel : Nantes et Saint-Etienne se séparent sur un match nul (2-2). Nantes n’a plus gagné depuis trois matches en Ligue 1.

 
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