Carlos Alcaraz se porte parfaitement jusqu’à présent à Pékin. Après de solides débuts face au jeune Français Giovanni Mpteshi Perricard (6-4, 6-4), l’Espagnol est encore monté en puissance dimanche en huitièmes de finale face à un Tallon Griekspoor totalement dépassé. Vainqueur 6-1, 6-2 en 56 minutes, le vainqueur de Roland-Garros et de Wimbledon cette année a confirmé qu’il semblait avoir retrouvé un nouvel élan en ce début d’automne.
Une statistique suffit à souligner la démonstration réussie du numéro 3 mondial, notamment au service : Alcaraz a joué avec 23 points de retard sur sa première balle. Il en a gagné… 23. Une réussite à 100% rarissime à ce niveau, surtout sur un si gros volume. Le Murcien n’a concédé aucune balle de break de tout le match et il a mis en jeu la mise en jeu du Néerlandais à quatre reprises, deux fois dans chaque set.
Autoritaire et appliqué, Alcaraz éteint Mpetshi Perricard
Le cap des 200 victoires
C’est la 45ème victoire de la saison pour Carlos Alcaraz pour seulement 9 défaites. Il a également franchi le cap des 200 victoires en simple depuis le début de sa carrière, soit 79% de réussite puisqu’il compte 52 défaites. A titre de comparaison, Rafael Nadal a connu 55 défaites alors qu’il a atteint 200 victoires. En réalité, seul John McEnroe a fait mieux avec seulement 45 matches perdus pour 200 victoires.
Mais c’est surtout un nouveau titre que l’Espagnol doit avoir en tête ici à Pékin, où il bénéficie d’un énorme soutien du public. Après un véritable revers au coeur de l’été depuis sa défaite en finale des Jeux Olympiques face à Novak Djokovic (il a ensuite été éliminé d’entrée à Cincinnati puis au 2e tour à l’US Open face à un autre Néerlandais, Botic Van de Zandschulp ), il semble à nouveau plus fringant en Chine. A confirmer face à Karen Khachanov en quarts de finale.
