« Le cinéma n’était en réalité qu’un tremplin » pour prendre soin des animaux

« Le cinéma n’était en réalité qu’un tremplin » pour prendre soin des animaux
« Le cinéma n’était en réalité qu’un tremplin » pour prendre soin des animaux

Dans l’esprit collectif, sa carrière est assimilée à une étoile filante. D’ailleurs, elle-même ne retient qu’un seul titre : « La Vérité. Période.” Peut-être parce qu’elle a pris d’assaut le cinéma, en changeant les codes avec une sensualité très avant-gardiste pour les années 50 avant d’imposer des rôles à des femmes aux personnalités marquées, loin des clichés de la maîtresse délicieusement naïve ou de l’épouse effacée très en vogue à l’époque. . Puis elle se retira, brusquement, dans son style fougueux.

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Et Dieu… créa la femme la fait passer du rang de jolie starlette cannoise à celui de sex symbol en 1956. Elle apparaît torride, impertinente, lumineuse devant la caméra de son mari, Roger Vadim. Ce qui ne l’empêche pas d’entretenir une liaison avec son partenaire, Jean-Louis Trintignant. Sa liberté éclabousse l’écran, tandis que sa voix devient synonyme de sensualité. Simone de Beauvoir voit alors en elle l’incarnation de l’émancipation féminine, annonciatrice de la révolution sexuelle à venir. Elle est alors submergée de propositions pour sauver des scénarios fades avec son physique avantageux. Alors qu’elle ne rêve que de tourner avec de grands cinéastes, comme Henri-Georges Clouzot (La véritéen 1960) ou Jean-Luc Godard (Méprisen 1963).

C’est l’image que le public voulait voir d’elle dans les années 50 et 60. ©DR

Mais le public, qui ne veut la voir que comme une jolie poupée, boude ses projets les plus ambitieux. “Les gens lui ont demandé : S’il te plaît, prends une photo avec moi… Viens boire un verre, explique Henri Tisot. Ensuite, nous lui avons demandé davantage. Et quand elle s’éclipsait, ça se terminait forcément par des insultes : Salope ! Connard! Elle n’est pas si jolie que ça !

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Marlon Brando ? “C’est un cochon!”elle déclare

Le cinéma ne la rend pas heureuse. Elle refuse les sommes astronomiques venant d’Hollywood, rencontre son idole, Marlon Brando, qu’elle qualifie de “cochon”La seule fois où je l’ai rencontré, dans les années 1960, son activité principale était de jeter ses œufs du petit-déjeuner contre un mur !”), s’ennuie avant que la goutte d’eau qui fasse déborder le vase. Lors de son dernier tournage, elle apprend qu’une chèvre qu’elle va caresser est destinée à un barbecue. Son sang bout, elle adopte l’animal et décide de se couper de ce milieu qui la dégoûte. “Je suis sûr que ma vie a été programmée pour que je fasse aujourd’hui ce que je fais, elle a expliqué à DH. Le cinéma n’était en réalité qu’un tremplin pour m’aider à y arriver. Avec les animaux, sa vie prend enfin tout son sens. C’est définitivement la fin du cinéma en 1973.

 
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