C«est sans aucun doute le plus grand parti rave de l’histoire de Charinte. 8000 personnes ivres de joie et de musique dans les tribunes et sur la pesée de Chanzy, passant de Johnny au gala. Du «feu léger» à «libéré du désir». Vieux, jeunes, femmes, hommes. Et même une capuche violette géante enchaînant les rouleaux.
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Et au milieu de tout cela, les joueurs, le personnel et les managers du XV ont célébré les héros. Comme les héros qu’ils sont. Parce qu’il est mérité. Plutôt deux fois qu’un.
Quatrième, cinquième ou sixième? Réponse à la Valence
SA XV n’avait jamais battu Oyonnax en dix matchs. C’est fait (44-27). Et avec le bonus supplémentaire des deux oreilles, la queue et un bonus offensif ponctué par six tests dont trois pour Jonny May. C’est 94 cette saison, et cela en dit long sur les frissons que cette équipe fournit.
Le SA XV n’avait jamais joué les dernières phases de Pro D2 depuis son accession en 2016. Il n’avait même jamais fait mieux que 9e Place de 2019. Il les jouera pour la première fois de son histoire, en jeu -offs, jeudi 22 ou vendredi 23 mai.
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Tout dépendra de son classement à la fin du 30e jour vendredi prochain. C’est actuellement 5e Avec 82 points. Deux points de la quatrième Provence et trois points d’avance sur le sixième Montauban.
Les Angoumoisins iront à Valence pour le dernier match de la phase régulière, tandis que les Provençaux joueront à Oyonnax et aux Montalbanais à Aullac. Tout reste possible, sachant que le quatrième recevra le cinquième tandis que le sixième se déplacera dans le troisième. Dans ce cas, Colomie.
Vingt minutes pour prendre le match en main
Mais restons là avec des chiffres et des projections. Et savourer.
Savons comme les 8000 privilégiés ce vendredi qui seront une date dans l’histoire du club. bien sûr, dans dix ans, nous en parlerons toujours. Comme nous avons parlé il y a un an du titre de Federal 2 de 2014. Comme nous célébrerons en un an, les dix ans de la hausse de Pro D2.
Oyonnax, à la recherche de succès pour assurer sa maintenance, a néanmoins tenté de gâcher la fête. Sur l’élan de leur bonus défensif du leader Grenoble, les joueurs d’Ain ont rapidement ouvert le score (0-3, 3e). Et si Glénat a immédiatement répondu à Bouraux (3-3, 7e), les anciens meilleurs résidents ont fait de l’obligation de se souvenir qu’ils sont bien meilleurs que leur saison ratée.
Test de maquel au tour d’un ruck (3-10, 9e). Puis, après la réduction du score Glénat (6-10, 13e), deuxième test signé Taumeopeau (6-17, 19e).
Et c’est là, comme souvent, que le SA XV était génial. Imperturbable. À peine affecté par ces 11 points derrière. Capable de revenir immédiatement aux 22 adversaires afin de ne pas le quitter jusqu’à la pause. Pour mettre sous pression des Oyomen qui ont reçu deux cartons jaunes en six minutes pour Hermet (25e) Puis Tafili (31e).
Pendant ce temps, Jonny May a réduit le score, son premier essai depuis le deuxième jour contre Brive (11-17, 27e). Mais nous y reviendrons. Du 34e Minute ailleurs, pour le deuxième essai de la soirée de l’international anglais à la fin de la ligne (16-17, 34e).
Le SA XV venait d’inverser le cours du match en un quart d’heure, sinon passant le score malgré deux énormes points forts des 22 adversaires juste avant la pause.
Triple Ban verser Jonny May
Une partie remise, parce que Oyo était dans les cordes, a accumulé les pénalités contre lui, et les angoumoisines ont attaqué la deuxième période car elles avaient terminé la première. Avec un test de Nabou après une longue séquence de «pick and go», il suffit de récompenser tous ses travaux (23-17, 45e).
Mais le héros de ce joli vendredi de mai était bien Jonny May. Changeère à la fin de la ligne par Farissier, toujours connecté à 220, il y est allé de son triplé (30-20, 53e). Les grands matchs sont pour les grands joueurs. Et après une saison de broyer noir, des blessures par maladie au deuil familial le mois dernier, l’anglais aux 76 sélections pourrait recevoir de Chanzy The Ovation en raison de son rang.
Un stade qui a ensuite incliné dans une douce folie. Sur une autre planète après l’épreuve de Glénat, le cinquième de la soirée, celle du bonus (37-20, 57e). Dans une autre galaxie après celle de Diakité (44-20, 63e).
En 23 minutes, SA XV venait de passer un 28-3 à Oyonnax. Il restait un grand quart d’une heure à célébrer, et ce n’est pas le test de gode qui allait faire taire 8000 sourires (44-27, 68e). N’y a-t-il plus essayé de vous mettre sous la dent? Qu’est-ce que cela compte. Cette dernière séquence défensive récompensée par une pénalité a été célébrée en tant que telle.
77e minute. Le téléphone sonne. Didier Pitcho. «Nous l’avons fait!» Nous l’avons fait! Répète le président du XV à la fin de la ligne avant une dernière mêlée accompagnée de longues secondes d’applaudissements, puis la jubilation générale.
Quelques minutes plus tard, le capitaine Gautier Gibouin a la parole de la fin: «Continuez à nous suivre. Et ce n’est pas fini! Non, ça continue pendant quinze jours. Au moins.