
L’écrivain Guillaume Lebrun vit à Pézenas où il élève également des insectes. Les critiques littéraires sont enthousiastes à propos de son dernier roman «Rava of Splendor».
À Pézenas difficile d’échapper à Molière et Boby LaPointe. Du côté du «nom de nom», nous pourrions ajouter Vidal de la Blache, géographe de génie, né dans la petite ville d’Hérault. Guillaume Lebrun n’a toujours ni statue ni plaque en son nom même s’il a reçu les honneurs de la presse nationale et a fait la page d’ouverture du monde des livres. Rendez-vous dans une Pézenas sur les terrasses bondées, qui se rétablissaient doucement de son record du monde dans les marins (3 358 personnes vêtues de rayures).
Éleveur d’insectes
Guillaume Lebrun, 39 ans, est né dans un milieu modeste, un père secret au massacre et une mère adjointe. Il est revenu pour s’installer en 2019 pour… élever des insectes. La reproduction et la vente d’insectes auxiliaires aux agriculteurs, ainsi qu’aux individus, afin de pratiquer la lutte biologique raisonnée est une profession presque aussi excentrique que celle de l’écrivain… «Je pensais que je serais traité fou! J’ai été encouragé au contraire par la Chambre de l’agriculture, la MSA, etc. Pour mes livres, au début, nous ne regardons pas avec le scepticisme, maintenant on me demande ce que j’écris en ce moment, il y a une petite évolution…»,, Sourit celui à qui le succès n’a pas atteint la tête mais qui reconnaît l’énorme soulagement d’avoir le soutien soutenu de son éditeur.
Confiance de l’éditeur
Après Fantaisies graspiecessentiment de l’année littéraire 2022 et vendu à 20 000 exemplaires, puis SplendeurPublié en janvier dernier et célébré par la critique littéraire, Guillaume Lebrun travaille sur son troisième roman avec la confiance totale de l’éditeur Christian Bourgois qui a compris le potentiel du jeune auteur.
Midi Libre – Sylvie Cambon
Après avoir étudié des lettres à Paul-Valery, mais totalement réfractaire à l’idée d’enseigner, Guillaume Lebrun a vécu avec un millier d’emplois alimentaires. «J’ai toujours écrit, et je suis logiquement parti pour des lettres pour être sûr d’étudier qui ne réussirait pas au travail…» dit-il avec l’œil étincelant. Le sujet de son maître? Comment Rabelais a-t-il contourné la censure dans les «mots gelés» du quart de livre… la liberté d’inventer une langue et de réécrire l’histoire? C’est aussi la signature de Guillaume Lebrun. «Mon premier contrat de publication est dans CM1, lorsque j’ai écrit dans Le Petit Galopin, le Journal de l’école Jules-Vallès à Pézenas…» Il rit. «Ensuite, lorsque vous êtes un adolescent et que nous découvrons Beaudelaire, nous écrivons de manière grandiloquente, c’est obligé. Un peu plus tard, en 2012, j’ai envoyé deux textes à Chloé Delaume, qui les a publiés dans sa maison d’édition Joca Seria. C’était un peu bizarre de poésie expérimentale, mais cela m’a fait rencontrer des gens et je suis allé à Paris.»
Avec Jane Birkin
Une réunion avec un éditeur de Fayard (avant la prise de contrôle du groupe Bolloré) l’amène à une expérience professionnelle improbable: «Pendant deux ans, je travaille avec Jane Birkin pour la publication de son journal qui sortira dans deux livres, Journaux intimes Munkey ET Post-écrit. Elle avait un projet de carnets, des feuilles volantes… ». Insomniac, Birkin appelle parfois les Piscénois à 3 heures du matin pour partager une idée. «Elle avait un moyen simple d’approcher les gens, j’ai adoré.»
«Je me suis permis toutes les libertés»
L’aventure terminée est pour Guillaume Lebrun le retour à Pézenas et le projet Insectivo-agricole. «Et puis un éditeur, Savage Noémie, me demande à la mi-décembre 2020 en me demandant si j’ai un manuscrit à offrir. Fantasies Guerillères En pensant que je serai rétorqué «C’est tout ce texte!», Mais, comme un cadeau de Noël, on me dit très rapidement que cette histoire où je me suis permis toutes les libertés, eh bien ils le modifieront! “. Un deuxième livre passe souvent sous les radars, il est moins lu, nous l’averons. Il se confère encore plus de liberté qu’il ne le permettait. Splendeur Et l’histoire, brute et cruelle, de l’empereur romain Helogabale, est un succès.
À Pézenas, si quelqu’un n’a jamais douté du talent de son ancien élève, c’est Eliane Lehmery, l’ancien professeur de français et théâtre de l’école secondaire Jean-Moulin, qui a mis les mains du jeune Lebrun la poésie d’Antonin Artaud. Les réunions dans les librairies du secteur ont également fait le plein. Molière et Boby Lapointe n’ont qu’à rester bien.