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Comme le Canadien ou Rory McIlroy de 1970? -.

Le Canadien n’aurait pas dû perdre ce match. Pas à la maison. Pas contre l’avant-dernier club dans la classification générale. Pas après avoir dirigé 2-0. Pas après une entrée étincelante d’Ivan Demidov. Pas après égal à trois minutes dans le temps de réglementation, après une mauvaise punition de ses adversaires.

Publié à 5h00

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Après la défaite de 4-3 dans Fire du barrage, l’entraîneur-chef Martin St-Louis a qualifié le niveau d’urgence de ses joueurs «moyens». “Nous avons eu l’occasion à la fin du match. Nous n’étions pas à la hauteur. Je suis frustré par le résultat”, a commenté Cole Caufield.

Il est évident que les joueurs canadiens jouent plus nerveusement. Que la pression est de plus en plus forte. La dernière digue résistera-t-elle? C’est pour souhaiter, si nous voulons voir le hockey à Montréal au-delà du week-end. CH vient de perdre trois opportunités consécutives pour assurer sa participation à la série. Derrière lui, les Blue Jackets de Columbus viennent de remporter quatre matchs de suite. L’écart entre les deux n’est que quatre points, à l’avantage des habits. Il ne reste plus qu’un match à Montréalais et deux à leurs poursuivants.

C’est une situation très inconfortable. Il a également commencé à ressembler un peu trop au printemps 1970, m’a souligné l’historien Jean-patrice Martel, auteur en particulier du livre Parlez-moi des Canadiens.

Que s’était-il passé cette année-là?

Le dernier jour de la saison, les HAB ont pratiquement assuré sa place en série. Il avait deux points d’avance sur les Rangers de New York, dans la quatrième et dernière rangée permettant d’accéder au tournoi éliminatoire. Pour dépasser CH, les Rangers devaient:

  1. Battre les Red Wings de Détroit;
  2. J’espère une défaite du Canadien contre les Blackhawks;
  3. Comptez six buts de plus que les habits ce jour-là.

Contre toutes les attentes, la tempête parfaite s’est produite.

Dans l’après-midi, les Rangers ont battu les Red Wings 9-5. Le soir, le Canadien s’est retrouvé dans un déficit de 2-5. Étant donné que les Rangers avaient pris les devants dans les buts comptés, le CH a supprimé son gardien de but avec neuf minutes au cadran. C’était la débâcle. Les Hawks ont compté cinq de suite dans un filet désert, sur le chemin d’une dernière marque de 10-2. C’était la première fois en 22 ans que Montréalais a raté la série.

“Un cauchemar”, a déclaré Henri Richard La presse. “Avec un tel dossier, nous ne méritons pas de nous qualifier”, a déclaré Claude Provost, dont c’était malheureusement le dernier match de la Ligue nationale.

L’édition actuelle du Canadien peut toujours éviter un scénario aussi catastrophique. La manière la plus simple, ce serait de vaincre les ouragans de Caroline – ou de perdre en prolongation -, mercredi soir, au Bell Center.

Sinon, il devra compter sur autre chose que deux victoires dans la réglementation des Blue Jackets. Les probabilités bénéficient toujours au Blue-White-Red.

Si les joueurs canadiens recherchent une inspiration, ils peuvent regarder le résultat du tournoi Masters dimanche. Le golfeur Rory McIlroy s’était clairement détaché de ses poursuivants. Avec une demi-douzaine de trous à jouer, il a mené cinq coups de feu. Ensuite, tout s’est effondré. Sous la pression, il a commis un double Bugy, puis a raté un victoire à 18 anse trou. Catastrophe. Une prolongation allait être nécessaire pour décider entre lui de Justin Rose.

Photo Brian Snyder, Archives Reuters

Rory McIlroy lançant son bâton après avoir fait un coup roulé gagné

Sauf que contrairement au Canadien de 1970, McIlroy, il a récupéré. Au moment le plus important, il a retrouvé son calme et sa confiance pour remporter le seul tournoi du Grand Chelem qui manquait dans son record. Était-ce un tour parfait? Certainement pas. C’était même cahoteux. Mais une fois sa dernière balle en coupe, il était toujours fier d’avoir résisté aux assauts de Rose et de se lever à temps.

Le Canadien a toujours le cœur, le talent et le temps pour assurer sa qualification en série. Son plus grand défi, à ce stade, n’est pas de s’améliorer techniquement. C’est mieux gérer la pression.

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